Sans François Trinh-Duc la France perd la coupe du monde.
Il y a des histoires d’homme que l’on sent, que l’ont voit arriver comme un scénario inéluctable. Monsieur Trinh-Duc se devait d’être le héro de cette coupe du monde à venir, comme un Zidane le fut à son époque. Pas encore blasé, pas encore comblé par la vie ce guerrier aurait, par sa gnaque et par son courage porté le 15 de France au plus haut niveau. Le sélectionneur en a décidé autrement, mettant en scène des internationaux qui ont déjà montré leurs fragilités lors des grandes réunions. Qui a oublié l’opposition des ouvreurs anglais français qui tourna nettement en faveur de Wilkinson ? Certe il faut choisir et personne n’aimerait faire le choix. Les dieux du sport n’ont pas encore dit leurs derniers mots et il est encore possible que la France soit encore en finale de la coupe du monde.
J’ai rêvé souvent d’un cadrage débordement devant un rideau de All Blacks et d’une course folle pour plaquer le ballon ovale dans le camps des néo zélandais médusés de perdre ainsi de 3 point la coupe du monde.
Il y a des talents révélés à Toulouse qui auront la possibilité de faire la prochaine car leur âge le permet. Pour le grand Trinh-Duc les jeux sont fait. L’équipe du sélectionneur a décidé. La critique est facile, le choix est très difficile. Alors peut-être que, lorsque les dieux décideront de lui ouvrir la route de la finale, ce coup dur lui servira de moteur et que ainsi pourra réaliser des rêves qui seront alors prémonitoire.