Moi président, je coucherai avec la finance.
Moi président, je préserverai les niches fiscales et l'impôt dégressif.
Moi président, je continuerai la destruction du service publique.
Moi président, je couvrirai mes ministres fraudeurs jusqu'au bout, au delà du tenable. Je t'en metterai de "l'irréprochabilité".
Moi président, je ferai voyager les pauvres en bus.
Moi président, je Macroniserai la France: fini les 35 heures, vive le patronnat, la libéralisation à tout va...
Moi président, je caresserai les patrons dans le sens du poil et je qualifierai les manifestants de voyous pour une chemise arrachée et demanderai "la plus grande fermeté face à ces violence".
Moi président, je ne piperai mot face aux vagues de licenciements.
Moi président, je demanderai le moins de fermeté possible pour les grandes entreprises fraudeuses du fisc et je leur donnerai 20 milliards et plus, sans contre-partie bien sûr, soyez tranquilles.
Moi président, je garantirai les contrôle au faciès.
Moi président, je ferai voter des lois liberticides qui ont démontré leur inefficacité face aux terroristes mais qui nous permettrons de mieux vous surveiller.
Moi président, j'abandonnerai la Grèce et son gouvernement de gauche. Quitte à humilier un peuple.
Moi président, j'irai faire la guerre à droite à gauche. Histoire de mettre un peu de chaos supplémentaire de ci de là.
Moi président, je continuerai la politique d'austérité.
Moi président, je nommerai mes potes aux postes stratégiques de la banque d'investissement, des l'AMF et ainsi de suite.
Moi président, je garantirai les pantouflages, le copinage et les conflits d'intérêt.
Moi président, je serai muet sur l’accueil des réfugiés. J'annoncerai quelques milliers de places en bazardant ainsi l'histoire de France, terre d'asile.
Moi président, j'irai comme un petit chien larguer 3 ou 4 bombes en Syrie à la demande des ricains.
Moi président, je n'aurai aucun mot pour les victimes des violences policières.
Moi président, je maintiendrai le secret sur la mort de Rémi Fraisse, je laisserai l'enquête s'enliser et je prendrai la défense des forces de l'ordre. Je lèverai mon verre à son oubli en riant grassement. Je garantirai le mépris de l'état vis-à-vis de ceux qui défendent la démocratie, l'écologie, un autre monde plus humain.
Moi président, je rirai bien sur mon petit scoutteur.
Allez, Ciao les amis!! En 2017, je vous en remmettrai encore du rêve, des promesses de changement. J'en ris déjà.