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Billet de blog 5 mars 2025

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REFONDATION REPUBLICAINE DU MOUVEMENT SOCIAL POLICIER

ARGUMENTAIRE CN FSU FEVRIER 2025 PART 5/5 Le nouveau paysage politique

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5- Le nouveau paysage politique 


Face à cette dictature larvée « illibérale », la gauche dans son ensemble tente de faire front. Des alliances éphémères et électorales se créent et permettent au peuple de France d’éviter le pire. Mais une fois l’élection passée, les forces progressistes  à nouveau se fragmentent, chacune s’enfermant à nouveau dans une logique d’appareil et –ou- d’accession « Mitterandienne » au pouvoir. 
C’est le cas de Jean Luc MELENCHON qui jusqu’à 2019 va pourtant considérer qu’il faut reconquérir le vote populaire et notamment le vote « ouvrier », en s’appuyant sur la stratégie définie par le club de pensée « Terra Nova », proche du PS. Mais cette stratégie ne peut payer qu’à long terme et Jean Luc MELENCHON vise le pouvoir suprême. En 2019, il oriente donc différemment sa stratégie et vise plus précisément les quartiers dits « populaires », selon lui plus « payante » à court terme. C’est cette gauche qui sera et qui est toujours  appelée la « gauche des tours ». 
D’autres restent sur la ligne initiée par le groupe de réflexion « Terra Nova » et militent pour une reconquête globale du vote populaire. Cette gauche, incarnée par exemple par François RUFFIN, ou le PC et d’autres est dénommée la « gauche des bourgs ». 
Toujours sur l’échiquier du même « côté » du NPS, en dehors d’un PS écartelé entre de jeunes élus sociaux démocrates et les « éléphants » du même parti, en dehors de quelques réseaux comme « Res Publica » qui sont plus des mouvements d’idées que des partis politiques, il y a les écologistes qui depuis quelques années s’ouvrent de manière plus pertinente aux thématiques autres que celles liées à l’environnement et ciblent en priorité leur combat sur les valeurs fondatrices d’une gauche républicaine, anti fasciste et anti raciste. Enfin, il y a les « dissidents » de LFI, lesquels, en dehors de F. Ruffin, se cherchent une « identité » politique « propre » mais n’hésiterons pas, eux aussi, à faire barrage à l’extrême droite. 
Sur la droite de l’échiquier politique, c’est la course à l’échalote. Quel est celui qui après Eric Ciotti va vouloir « laver plus blanc que blanc » ? Tous les candidats déclarés actuels à la reprise du parti ou plutôt du « groupuscule » LR, font dans la surenchère pour séduire l’extrême droite. Une droite affaiblie, dans l’histoire, c’est celle qui, pour mémoire,  a déroulé le tapis rouge à Hitler en Allemagne et l’a porté au pouvoir. La même chose est en train de se produire en Europe et en France. Je vous invite à lire le spécialiste de l’histoire contemporaine Johann CHAPOUTOT ou à regarder son interview dans Blast. Edifiant   ! 
La Droite Républicaine et sociale est inexistante. Seuls quelques très rares personnalités tentent de se faire entendre et affichent clairement leur opposition à l’extrême droite. Souverainistes, parfois, gaullistes authentiques, Chiraquiens pour lesquels « il ne faut pas transiger avec l’extrême droite », ils vont se retrouver, pour celles et ceux qui ne se sont déjà pas vendus  au pouvoir actuel, « orphelins » de la politique. 
Le positionnement du mouvement social qui se veut républicain  est donc on ne peut plus simple et doit être axé sur une ligne « SGP » authentique, c'est-à-dire, autonome mais républicaine. 
Seule cette ligne « politique » sera porteuse d’avenir et rassemblera sur la déclinaison que peut avoir une véritable police républicaine un maximum de collègues. 
Cette « ligne » devra impérativement être expliquée et argumentée dans des stages de formation aux militants désireux de représenter ce renouveau du SGP 
Dans un deuxième temps, elle devra être transmise aux collègues policiers, au plus près de la base, par une structuration au plus proche de la réalité du terrain. 
Cette organisation devra rompre avec les mauvaises habitudes bureaucrates privilégiant le confort d’appareil. 
Ce n’est que dans le respect donc indissociable de ces trois conditions qu’une police républicaine « résistante » digne de Paul RIGAIL et de ses successeurs pourra être reconstruite dans le temps. 
C’est dans cet objectif que s’inscrit PRC. Tel sera l’objet social principal de cette association.   

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