Jean-Louis Legalery (avatar)

Jean-Louis Legalery

professeur agrégé et docteur en anglais retraité.

Abonné·e de Mediapart

552 Billets

20 Éditions

Billet de blog 8 septembre 2015

Jean-Louis Legalery (avatar)

Jean-Louis Legalery

professeur agrégé et docteur en anglais retraité.

Abonné·e de Mediapart

Le « choc émotionnel » de Rachida Dati

A la suite de la tentative d'entretien par Elise Lucet, dans le cadre de l’émission Cash Investigation diffusée sur France 2, hier lundi 7 septembre, Rachida Dati serait allée consulter un médecin parlementaire européen pour lui faire constater un « choc émotionnel ». Aurait-elle été témoin d’un acte terroriste, d’un grave accident de la circulation ou d’une catastrophe naturelle (sobriquet qui lui irait néanmoins comme un gant) ? Non, pas du tout.

Jean-Louis Legalery (avatar)

Jean-Louis Legalery

professeur agrégé et docteur en anglais retraité.

Abonné·e de Mediapart

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

A la suite de la tentative d'entretien par Elise Lucet, dans le cadre de l’émission Cash Investigation diffusée sur France 2, hier lundi 7 septembre, Rachida Dati serait allée consulter un médecin parlementaire européen pour lui faire constater un « choc émotionnel ». Aurait-elle été témoin d’un acte terroriste, d’un grave accident de la circulation ou d’une catastrophe naturelle (sobriquet qui lui irait néanmoins comme un gant) ? Non, pas du tout. Dans les couloirs de l’assemblée européenne, où elles est censée occuper la fonction de députée, Rachida Dati a été sollicitée, fort courtoisement, comme en témoigne cette vidéo, par la journaliste de France 2, Elise Lucet, qui, dans le cadre de son enquête, voulait savoir si l’ex-garde des sceaux n'a pas été au cœur d’un conflit d’intérêt en acceptant d’être consultante rémunérée de GDF-Suez, alors qu’elle est parlementaire européenne. 

Voilà ce qui aurait provoqué le « choc émotionnel » de Rachida Dati. En revanche aucun choc émotionnel pour insulter la journaliste et lui dire, en guise de réponse, que ses questions sont « des questions à la con », qu’elle est « une pauvre fille », « à la carrière pathétique ». Pas davantage n’avait-elle ressenti de « choc émotionnel » en posant pour Paris Match, vêtue d’une robe de grand couturier, alors qu’elle était ministre de la justice en titre — en titre seulement.... On notera que cette information ne figure ni sur le site du Monde, ni sur celui de Libération mais sur celui d’Ouest-France, car les riches propriétaires des deux premiers quotidiens ne sauraient faire la moindre peine à une amie de Sarkozy. Peu de chances également que la très dévouée Maïtena Biraben, premier choix de Bolloré, n’en parle sur Canal…

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

L’auteur n’a pas autorisé les commentaires sur ce billet