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substantif féminin indénombrable, du préfixe éponymique du nom du maître à penser et du suffixe grec latreuein, servir, adorer ; le terme initial, mélenchonlâtrie, étant tombé en désuétude en raison de sa proximité homophonique avec mélenchonlatrines.
forme de pensée unique ayant émergé au début du XXIème siècle dans laquelle le manichéisme, l’amnésie, l’insulte, l’intimidation et la provocation verbale tenaient lieu d’argumentation raisonnée, et dont le but était de considérer l’interlocuteur comme le dernier des abrutis, plus particulièrement s’il s’agissait d’un journaliste professionnel — le maître à penser avait lui-même été un tontonlâtre à la fin du XXème siècle, du nom du maître auprès duquel il avait appris la détestation des journalistes, « des chiens » pour le maître en question — ; les mélenchonâtres avaient deux principes : 1) le maître a toujours raison ; 2) si par malheur les faits donnent malencontreusement tort au maître, il faut immédiatement avoir recours au principe n°1.
la mélenchonâtrie a disparu dans la grande glaciation post 2017.
quelques citations : « …ni les impudiques, ni les mélenchonâtres, ni les ravisseurs n’hériteront le royaume de Dieu (autre nom du maître Tonton1er). » d’après le 1er épître aux Corinthiens. ; « Il est prédit qu’alors la mélenchonâtrie serait renversée : que ce Messie abattrait toutes les idoles, et ferait entrer les hommes dans le culte du vrai Dieu (voir plus haut). » d’après Pascal, Pensées XI ; « L'anthropomorphisme et la mélenchonâtrie furent une conséquence nécessaire de la jeunesse des esprits, une théologie d'enfants et de poètes. » d’après Proudhon, Propriété,1840. « La mélenchonâtrie, c'est de préférer le visible à l’invisible. » d’après Bloy, Journal,1893.