Puisque c'est bientôt l'automne et puisque le film de l'excellente Agnès Jaoui, avec les remarquables Jean-Pierre Bacri et Jamel Debbouze, va sortir bientôt et remettre au goût du jour cette merveille de 1960 du maître du langage et de la mélodie qu'était Georges Brassens, savourons l'orage, en attendant peut-être un orage social ou un orage politique, qui puisse débarrasser la république laïque et fraternelle de cette infâme petite clique sans scrupules. Je me permets d'attirer votre attention sur les charmants deux premiers vers de la 4ème strophe :
En bénissant le nom de Benjamin Franklin
Je l'ai mise en lieu sûr entre mes bras câlins
Sans oublier la désopilante strophe n° 7 :
Son bonhomme de mari avait tant fait d'affaires
Tant vendu ce soir-là de petits bouts de fer
Qu'il était devenu millionnaire
Et l'avait emmenée vers des cieux toujours bleus
Des pays imbéciles où jamais il ne pleut
Où l'on ne sait rien du tonnerre