Lorsque France Info a annoncé à 13h le contenu du tweet envoyé par Valérie Trierweiler au candidat socialiste dissident de la Rochelle : "Courage au candidat Olivier Falorni qui n'a pas démérité, et qui se bat aux côtés des rochelais depuis tant d'années dans un combat désintéressé", on aurait pu légitimement croire que le calendrier avait fait un bond en arrière jusqu'au 1er avril, mais non ! C'était bien le 12 juin 2012 aujourd'hui, date synonyme désormais avec l'expression d'une insondable bassesse. Car quelles que soient les opinions que l'on peut avoir sur les parachutages (rappelons incidemment que Falorni n'est pas candidat sortant...), et quelles que puissent être les réserves que certains aspects de la campagne de Ségolène Royal aient pu susciter en 2007, elle n'en était pas moins candidate unique de la gauche au second tour de la présidentielle et elle mérite certains égards aujourd'hui, d'autant qu'elle a été la seule, pendant cette campagne 2012, à clamer haut et fort que Sarkozy voulait se faire réélire pour échapper à la justice. Argument choc et vrai que bon nombre de Tartuffes du PS, qui ont dû ricaner fort aujourd'hui, n'ont jamais osé reprendre à leur compte. Enfin, dans ce qui tourne à la turpitude, il convient de rappeler que Ségolène Royal est aussi la mère des enfants de François Hollande, et, à ce titre, elle mérite aussi le respect.
En conclusion, si je tweetais, ce qui n'est pas le cas, je serais tenté d'envoyer un message à ce dernier : "Courage au camarade président qui n'a pas démérité, mais qui, étonnamment, a quelqu'un dans son dos qui se bat aux côtés des médiocres et apporte de l'eau au moulin des plus immondes machistes."