Jean-Louis Legalery (avatar)

Jean-Louis Legalery

professeur agrégé et docteur en anglais retraité.

Abonné·e de Mediapart

552 Billets

20 Éditions

Billet de blog 17 octobre 2008

Jean-Louis Legalery (avatar)

Jean-Louis Legalery

professeur agrégé et docteur en anglais retraité.

Abonné·e de Mediapart

Ouverture du London Film Festival : rappel politique

Jean-Louis Legalery (avatar)

Jean-Louis Legalery

professeur agrégé et docteur en anglais retraité.

Abonné·e de Mediapart

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Le festival cinématographique de Londres s'est ouvert le jeudi 16 octobre avec une avant-première très en phase avec l'actualité politique américaine. Il s'agit du film que Ron Howard, réalisateur américain de l'adaptation cinématographique de Dan Vinci Code – les plus anciens se souviennent qu'il interprétait le blond, chevelu à l'époque, de la série américaine Happy Days - a consacré à l'entretien que le journaliste britannique David Frost fit du président déchu Richard Nixon, en 1977 et au cours duquel il reconnut sa culpabilité dans l'affaire du Watergate, qui conduisit à son impeachment en août 1974.

Le rôle du journaliste, David Frost, est tenu par l'acteur britannique Michael Sheen, qui semble se spécialiser dans les rôles politiques, puisqu'il incarnait Tony Blair dans l'excellent The Queen, film d'analyse subtile du comportement de la famille royale, au moment de la mort de Lady Diana Spencer, et de la reine, jouée par l'époustouflante Helen Mirren. A la suite de cet entretien, Richard Nixon, fidèle à sa réputation – la presse l'avait surnommé Tricky Dicky, Richard le tricheur, lors de la campagne de 1960 qu'il perdit contre John Kennedy – tenta de récupérer les droits de l'entretien accordé à Frost. Le rôle de Nixon, initialement proposé à Anthony Hopkins, apparemment surbooké, est interprété par Frank Langhella, moins charismatique et surtout moins convaincant dans les extraits que le Guardian du 16 octobre propose en vidéo.

La sortie de ce film arrive à point nommé, à trois semaines de l'élection présidentielle pour rappeler aux électeurs américains qu'il est grand temps que le parti républicain retourne dans l'opposition, puisqu'après Nixon, il y a eu pire avec George Bush junior, et il pourrait y avoir pire avec John McCain et son inénarrable co-listière, Sarah Palin.

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.