En 2009, puis en 2010, le président de la République sortant avait décidé, seul comme d'ordinaire, de nommer lui-même, et par décret, le président de Radio France, le directeur de France Inter, puis le président de France Télévisions, avec un total mépris du parlement et du CSA, qui n'ont même pas été consultés. Cette décision régalienne avait ramené les auditeurs et les téléspectateurs à la sinistre ORTF des années 1960, et avait pour but de mettre à la disposition d'un individu, d'un clan et d'un parti les ondes et les écrans publics - qui sont la propriété de la collectivité jusqu'à preuve du contraire -, sans aucun égard pour les rédactions respectives des différentes sociétés audiovisuelles.
Le sortant ayant été sorti dans les conditions que l'on sait, une nouvelle majorité ayant émergé des urnes, il convient que MM. Pflimlin, Hees et Val démissionnent, dans les meilleurs délais, des postes respectifs qui leur ont été offerts et ne soient plus jamais autorisés à présenter leur candidature à l'avenir à des postes de responsabilité dans l'audiovisuel public.
Le changement, ce n'est pas maintenant, c'est tout de suite.