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Billet de blog 23 décembre 2008

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Duffy: The voice of the year!

  C'est l'appréciation portée par Ally Carnwath, journaliste à l'Observer

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C'est l'appréciation portée par Ally Carnwath, journaliste à l'Observer, en titre de son article, dans l'édition du 21 décembre, consacré à la jeune chanteuse galloise Duffy. On peut partager cette appréciation ou rester franchement sceptique. Il n'en demeure pas moins d'une part que cette nouvelle star a fait parler du Pays de Galles beaucoup plus que Neil Kinnock, lorsqu'il était à la tête du parti travailliste, d'autre part que sa voix ne laisse pas indifférent, en raison de son timbre et de sa pureté.

Duffy n'a que 24 ans et n'est connue que depuis environ un an. Elle a engendré, dès ses débuts, un mélange d'admiration et de scepticisme, parce que si sa voix est très belle, son registre semblait limité et son choix de ne garder que son nom de famille – son prénom, Aimee, est réservé aux amis et à la famille, d'après Carnwath –semblait risqué en raison du grand nombre de variations homophoniques possibles allant de duff, le postérieur, à duffer, un cancre, en passant même par goofy, niais, mais le talent de ce royal sujet a fait taire les plus réticents.

Sa voix rappelle les vedettes des années 1960. Il y a même une similitude étonnante avec la célèbre chanteuse américaine, BrendaLee, qui devint célèbre à l'âge de 14 ans, en 1959, grâce à sa voix phénoménale, que l'on peut écouter à travers le très surprenant Dynamite. Cinquante plus tard, l'entendre scander, dans le refrain, les syllabes de dy-na-mi-te demeure étonnant. Et l'incontournable hit I'm Sorry donne à penser que si Duffy le reprenait, il serait difficile de distinguer les deux chanteuses.

Duffy est d'autant plus sympathique qu'elle considère son succès avec une certaine distance, qui lui permet de se protéger des tabloïdes anthropophages. Elevée dans le nord du Pays de Galles, elle y vit toujours et parle le gallois, preuve de son attachement à ses racines. Elle donne une image à la fois séduisante et rassurante, aux antipodes de la très décomposée Amy Winehouse, la bien nommée.

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