Le SNUP (Syndicat National d’Union des Psychomotriciens) vient de donner une bien mauvaise leçon d'information scientifique.
Dans le contexte d’une controverse autour d’une pratique thérapeutique appelée « pataugeoire » et mise en œuvre notamment par des psychomotriciens avec des enfants autistes, le SNUP avait publié sur son site un texte de défense de la pataugeoire par sa principale promotrice, Anne-Marie Latour.
Ce texte ayant été largement diffusé, des parents d’enfants autistes et des professionnels sont venus poster des commentaires critiques à la suite du texte. Devant l’ampleur des critiques, le SNUP a finalement choisi de tout effacer, texte et commentaires (on retrouve néanmoins le cache du texte ici).
On ne peut que regretter cette attitude de censure. Certes les commentaires ne faisaient pas joli sur un site professionnel. Mais si le SNUP a vraiment à cœur de promouvoir les meilleures pratiques en psychomotricité, ne doit-il pas accepter le débat et les remises en question, plutôt que de censurer les discussions ?
Nous attendons donc du SNUP qu’il organise un véritable débat contradictoire sur les pratiques en psychomotricité, leur évaluation, leur validité et leur efficacité.
En attendant nous collons ci-dessous le texte controversé et les commentaires qui ont suivi avant leur disparition, afin d’encourager la poursuite du débat.
La technique de pataugeoire est régulièrement l’objet, depuis quelques mois,
d’attaques et de disqualification de la part d’un nombre, très restreint
mais très actif, de professionnels. Ces propos tenus ou relayés sans
argumentation, irritent, scandalisent mais aussi déstabilisent certains de
nos collègues. Il s’agit pourtant d’une technique de jeu, à médiation eau, s’inscrivant
dans une tradition et un savoir-faire depuis longtemps en usage auprès des
enfants : les jeux d’eau.
Nous avons maintenant trente années de recul ; nombre d’enfants ont
bénéficié ou bénéficient de cette approche. Cette formation à la technique
de pataugeoire est dispensée depuis de très nombreuses années et la demande
est toujours plus grande : depuis quelques années nous devons doubler le
stage initial, augmenter les places et le nombre d’interventions auprès des
équipes pour un travail d’analyse de pratique. Cette technique a su montré
sa pertinence et il est difficile d’imaginer que seule son inscription dans
un catalogue de formation justifie un tel intérêt.
Des jeux d’eau pour tous les enfants, pas seulement les autistes.
Cette technique de pataugeoire, élaborée par un médecin créatif, sensible et
rigoureux, entouré d’une équipe pluridisciplinaire, a d’abord été réfléchie
pour le traitement des enfants avec autisme et/ou TED. De nombreux
professionnels et équipes utilisent maintenant cette approche avec des
enfants non autistes, non TED mais présentant des troubles de la maturation,
des déficiences intellectuelles, sensorielles et/ou motrices, des troubles
neurologiques, des carences graves. C’est-à-dire que cette technique est
utile et profitable que l’on travaille en CAMSP, en IME, en Unité d’Education
Motrice, en HDJ, en CATTP et même, avec des aménagements, auprès d’adultes.
Psychomotricité et appropriation du corps.
En pataugeoire, ou autour d’un grand bac, d’un grand lavabo, dans un bassin
peu profond, l’enfant peut en sécurité et dans des conditions très adaptées,
découvrir le corps propre et développer ses capacités à communiquer. Les
particularités de chaque enfant sont prises en compte. Les intégrations
sensorielle, émotionnelle, psychomotrice et cognitive sont soutenues. Les
activités répétitives sont limitées et transformées. La motricité (globale,
fine) y est développée dans le sens d’une créativité, d’une organisation et
d’une appropriation : les enfants apprennent en bougeant et en
expérimentant.
Des jeux très adaptés.
La manipulation d’eau et d’objets simples quand elle est accompagnée très
attentivement par le soignant (et non stéréotypée) permet à l’enfant de
développer ses capacités de représentation, d’abord de façon très concrète,
mais aussi dans le langage. Il apprend véritablement à jouer et à développer
son imaginaire. Ce que font spontanément tous les enfants dans le bain, dans
le sable, mais pas ceux qui sont handicapés par un autisme, un TED, un
trouble neurologique important, un déficit. Il est nécessaire alors de
relancer cette capacité à jouer (signe de bonne santé) avec des jeux très
adaptés et très structurés. Cette forme d’activité de représentation s’apparente
à ce que Piaget décrit comme le stade pré-opératoire, celui qui enracine le
cognitif et ouvre aux opérations concrètes et à l’abstraction. L’utilisation
du corps propre, des compétences sensori-motrices y est encouragée ; la
communication est facilitée par le recours aux objets ; il est parfois
intéressant d’y adjoindre des pictogrammes.
Une polémique inutile.
Dénoncer, disqualifier sans argument autre que celui d’une évaluation qui ne
serait pas basée sur la preuve (elles sont pourtant nombreuses et très
observables), ne peut que nuire à la dynamique du travail qui s’y fait
pourtant de façon très constructive et bénéfique. Mais cela induit aussi de
la défiance chez des parents qui ont plutôt besoin d’être soutenus dans l’éducation
de leur enfant. S’efforcer de lire les travaux (et non les attaques et
diffamations sans preuve) de ceux qui cherchent à nuire à cette approche (et
à ceux qui la pratiquent) et se former à cette technique, se faire sa propre
opinion et juger soi-même de la pertinence de telle ou telle clinique paraît
actuellement (et toujours) l’attitude la plus responsable.
Anne-Marie Latour Octobre 2012
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12 Messages de forum
LA PATAUGEOIRE DISQUALIFIEE
il y a 7 heures, par salome
Comme souvent, les parents sont "disqualifiés", les professionnels
détiennent la vérité universelle, et surtout, psycho éducatif est un gros
mot... ça ne vaut même pas la peine d’argumenter... Combien de fois faudra t’il
reprouver que les techniques psychanalytiques n’aident pas les enfants
autistes. Si un autiste, adolescent ou adulte veut faire un travail
psychanalytique, c’est une chose, mais imposer ce genre d’activités à un
enfant qui ne saura, la plupart du temps, pas dire qu’il ne le souhaite pas,
ou qu’il s’y ennuie...
Je vous renvoie à ce texte, émanant du ministère de la Santé, d’après les
recommandations de la Haute Autorité de Santé, concernant les bonnes
pratiques pour le traitement de l’autisme...
Nulle part il n’est fait mention de la pataugeoire...
http://www.anesm.sante.gouv.fr/IMG/pdf/reco_autisme_anesm.pdf
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LA PATAUGEOIRE DISQUALIFIEE
il y a 6 heures, par Bugsbunny
il serait intéressant que fassiez les preuves de votre efficacité
thérapeutique, où sont les études longitudinales ??? c’est comme le packing
beaucoup d’affirmations gratuites, mais les résultats ??? Arrêtez de jouer
aux victimes, simplement les parents veulent des soins adaptés aux besoins
de leurs enfants et ne veulent plus subir les caprices des professionnels,
les parents aujourd’hui s’informent communiquent entre eux et jusqu’à
présent c’est le scepticisme généralisé quant aux résultats de la
pateaugeoire. Remettez vous en question, ne prenez plus les parents pour des
ignorants et cela ira mieux. N’oubliez pas que les parents vous confient ce
qui est le plus précieux à leurs yeux : leurs enfants ! et donc qu’ils sont
en droit que vous leur rendiez des compte et non des blablas interprétatifs,
ce qu’ils veulent ce sont des effets dans la réalité, les effets dans les
discours ils en ont ras la cervelle ! D’autant que c’est avec leur argent
que vous pouvez exister, faut-il vous rappeler que vous êtes sensés remplir
des missions de service public, financé par des fonds publics. si voulez
faire de la pateugeoire faites en libéral....
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LA PATAUGEOIRE DISQUALIFIEE
il y a 6 heures, par the-autist
Pateaugeoire = une flaque dans un trou... Le trou de la sécu
Extraits du livre de Mme Latour sur la pataugeoire : “La règle de mettre un
maillot ou pas à la pataugeoire me semble devoir rester souple, mais elle
est fonction aussi de la tolérance des soignants à la nudité de l’enfant.”
“En lui enjoignant de garder son maillot et en lui disant que nous ne
voulions pas nous exciter visuellement avec son corps...”
Dans les exemples cités, il y a des enfants de 9-10 ans qui sont presque des
pré-ados
“La pataugeoire peut devenir caisse de résonance de la souffrance dans l’institution.
Cela pose la question de la souffrance non élaborée des soignants : assumer
de faire du mal pour faire du bien.”
Pas de toilettes à coté... Les enfants défèquent dans le trou ou à coté :
cela est interpreté comme un soulagement de leurs angoisses...
Voir en ligne : flaque dans un trou , le trou de la sécu
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LA PATAUGEOIRE DISQUALIFIEE
il y a 5 heures, par Bugsbunny
ouarf, ben si des soignants n’ont pas réglé leur rapport à la nudité, il
faut vite les faire soigner, les gynécos, doivent se tordre de rire, et le
monde hospitalier qui de façon quotidienne à affaire à la nudité... Le monde
médico-social serait il un repère de pédophiles refoulés ? et en plus ils le
formulent "nous ne voulons pas nous exciter visuellement avec son corps", de
vrais malades... et vous voulez que l’on vous prenne au sérieux, il n’y a
même plus à vous réfuter, il suffit de vous lire et mettre vos propos sur le
net... la webosphère va se gondoler ...
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LA PATAUGEOIRE DISQUALIFIEE
il y a 6 heures, par mag2
Psychomotricienne depuis 1998, formée à Lille, j’ai rapidement, après
quelques remplacements, exercée en hôpital de jour dans un premier temps, et
auprès d’enfants présentant une déficience sensorielle et des troubles
autistiques associés par la suite. Lors des trois années de formation, je n’ai
que peu entendu parler d’autisme ou en tout cas certainement pas nommé
ainsi.
Le tableau que j’en ai retenu m’avait amenée à l’époque, à exprimer en terme
de choix de carrière : « n’importe quelle population mais surtout pas l’autisme
». En débutant en hôpital de jour, le chemin était tracé !
Quatre années en inter secteur de pédo-psychiatrie, quatre années qui
questionnent, du début à la fin. Lorsque j’ai été reçue pour l’entretien d’embauche,
on m’a rapidement parlé d’enfants présentant des troubles du comportement,
qu’il ne fallait pas que je m’inquiète. Dans la mesure où j’avais déjà
beaucoup accompagné au cours de ma formation des enfants sourds (sans
difficultés associées), des enfants sans langage n’allaient pas être une
difficulté.
Voilà donc à quoi se sont résumés ces enfants autistes, oh pardon,
psychotiques qui bénéficiaient de soins dans cet hôpital de jour : des
enfants avec des troubles du comportement sans langage.
Autisme : quel gros mot.
« Les troubles autistiques et les troubles du développement limitent
gravement le développement psychomoteur du sujet. L’intégration tonique,
sensorielle, émotionnelle et cognitive s’en trouve compromise. Le schéma de
structuration qu’offre habituellement le corps propre est incomplet ou
distordu ; de plus, le corps du sujet ne peut être suffisamment source d’expériences
satisfaisantes. Le rapport au corps propre et au corps de l’autre, le
rapport à l’espace, induisent alors des comportements souvent difficiles à
comprendre ; ils induisent aussi la mise en œuvre de solutions
compensatoires très concrètes et invalidantes. L’établissement d’un cadre
précis dans lequel l’ajustement du soignant est impératif, permettra l’établissement
d’un espace corporel personnel, le développement des intégrations
sensori-tonico-émotionnelles, l’enracinement et le déploiement des capacités
cognitives, l’intérêt - et les moyens - pour la communication avec autrui ».
Tel est le contenu d’une formation proposée par le Syndicat National d’Union
des Psychomotriciens dont l’intitulé est : Troubles du spectre autistique et
troubles envahissant du développement. Concevoir et maintenir un projet en
psychomotricité
Un projet en psychomotricité. Pour y parvenir, il faudrait dans un premier
temps que tous les acteurs de celui-ci soient en accord. Il est fréquent de
constater une organisation en groupe du travail proposé aux enfants
autistes, le groupe sous entendant le plus souvent une approche
pluridisciplinaire. En général, les soignants s’entendent sur l’approche qu’ils
vont utiliser, mais aussi sur ce qu’ils nomment le tâtonnement.
Combien de fois ai-je pu entendre ce terme dans le domaine de l’autisme, et
que d’éminents spécialistes nommés pour justifier les errements des soins
proposés.
Un de mes favoris : la flaque thérapeutique, j’aime bien regarder les
flaques mais en 15 ans, je n’ai toujours pas compris ce qu’elles pouvaient
avoir de thérapeutique.
J’apprécie aussi le groupe conte : un des plus plébiscité, le plus facile
aussi à mettre en place : trois soignants (c’est moins dur à plusieurs, et
le tiers est là au moins), un livre, une salle et on est parti pour
plusieurs années...
Partis où, on ne sait pas, mais on va trouver. De toute manière, les grandes
théories que nos avons bien apprises justifient notre travail. Donc pourquoi
s’inquiéter ?
Dans le même registre, nous avons les groupes communication, enveloppes et
contenants, cuisine ... j’en passe et des meilleurs.
Les autres acteurs : « les parents jamais disponibles, peu impliqués, dans
le déni, socialement défavorisés... ». Pourquoi travailler avec eux ? Mais
de toute manière, quelle connaissance ont-ils de l’autisme ?
Il me semblait pourtant qu’un décret de compétences guidait nos actions et
notre projet en psychomotricité.
J’en ai surtout retenu une partie essentielle : « Rééducation des troubles
du développement psychomoteur ou des désordres psychomoteurs au moyen de
techniques de relaxation dynamique, d’éducation gestuelle, d’expression
corporelle ou plastique et par des activités rythmiques, de jeu, d’équilibration
et de coordination.
Psychomotricité : ou plutôt psy-cho-motricité.
Comment ces trois petites lettres du début de notre intitulé professionnel,
peuvent-elles autant guider notre manière de concevoir la psychomotricité et
surtout ce que nous en faisons ?
Pourtant, dans notre intitulé, ce que j’en ai retenu c’est surtout la fin :
motricité,..., si souvent oubliée. Les enfants autistes en auraient pourtant
tellement besoin.
Apprendre à faire, avant même d’apprendre à faire pareil, eux qui sont dans
l’incapacité d’imiter les gestes moteurs les plus élémentaires (non, je n’invente
rien, juste une petite recherche sur les neurones miroirs vous en
convaincra).
L’apprentissage, la rééducation des gestes moteurs en tout genre ne ferait
plus partie de notre champ de compétences : me voilà donc bien perdue.
Même si je n’oublie pas toute l’importance du travail de relation si
compliquée pour ces enfants, il me semble que la psychomotricité peut offrir
bien plus que les errements thérapeutiques d’une flaque, d’un conte,...
J’avais la certitude d’avoir passé un diplôme de psychomotricienne. Il y a
des jours où j’en doute.
Cette lecture ne fera pas que des heureux, je n’en ai aucun doute.
Campez sur vos positions, dormez sur vos deux oreilles en rêvant à vos
certitudes !
J’en ai fait de même pendant plusieurs années, jusqu’au jour où cela n’a
plus suffi.
Mon fils autiste avait besoin de plus.
Mme Le Courtois Psychomotricienne et maman d’un enfant atteint d’autisme
Voir en ligne : Psychomotricité : le drame de la formation
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LA PATAUGEOIRE DISQUALIFIEE
il y a 5 heures, par Je ne fait pas partie du groupe très restreint mais
très actif de professionnels critiques, je suis tombé ici par hazard et je
trouve que vous êtes fous à lier, si je peux me permettre l’expression après
ce que j’ai lu sur le paking.
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LA PATAUGEOIRE DISQUALIFIEE
il y a 5 heures, par le chat mouillé
Mon fils autiste (qui n’avait aucun problème avec l’eau), a développer une
phobie de l’eau vers 5 ans grâce à cette superbe méthode. Au fur et à mesure
des séances les crises se faisaient de plus en plus fortes, tout bruit d’eau
le faisait entrer dans des angoissent extrêmes.Même l’eau des toilettes ne
devait plus couler à la maison. Pratique pour la vie de tout les jours.
Après une grosse engueulade avec les soignants pour qu’ils arrêtent,nous
avons mis plus d’une année à rattraper la chose. J’aime beaucoup cette
thérapie . C’est de l’humour noir bien sur !
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LA PATAUGEOIRE DISQUALIFIEE
il y a 5 heures, par Jean-Jacques Dupuis
La pataugeoire comme son nom l’indique est un endroit où l’on patauge. Ce n’est
pas une clé pour les apprentissages ou pour ouvrir la voie vers l’insertion
par des méthodes adaptées. Le fait qu’un accompagnement de ce type ait un
recul de plusieurs années n’excuse en rien son manque de pertinence. Très
clairement, et cela commence à se savoir, c’est une perte de temps. Si l’on
veut aider un enfant, poussons-le vers l’autonomie en lui apprenant à
prendre un bain, faire les gestes qu’il devrait apprendre naturellement
comme les enfants neurotypiques mais de grâce arrêtons l’isolement au sein d’une
équipe qui plutôt que de se former aux jeux d’eau devrait se motiver pour
les emmener à la piscine et aller vers l’insertion dans la société. On peut
à un certain moment avoir des excuses pour certaines erreurs dans la
pratique mais dès lors que l’on renonce par idéologie à reconnaître l’état
actuel des connaissances comme étant la base de l’accompagnement des
personnes avec autistes cela devient plus grave. Le problème étant sans
doute que ces pratiques inutiles sont encore financées sur les deniers
publics. Compte tenu du système en place cela s’apparente à un rapt. Si les
enfants autistes pouvaient s’exprimer ils vous le diraient ... permettez
donc à leurs parents du juger de ce qui est le mieux pour eux dans la mesure
où ils sont correctement informés (HAS, ANESM, CRA,ARS etc.) Si vous avez
des enfants vous comprendrez que ce message. J’ajoute que je ne suis plus
concerné. Ma fille est adulte et a sans doute fait de la pataugeoire durant
les 10 années où elle a fréquenté l’hôpital de jour. Rassurez-vous elle ne s’est
jamais plainte.
Voir en ligne : Pas d’accord avec cette vision
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La charlatanerie disqualifiée
il y a 5 heures, par
Où sont les petits psychotiques, dysharmoniques et sujets à défenses
autistiques passés par la merveilleuse pataugeoire dans les années passées ?
Vous ne le savez pas, personne ne le sait, et pour cause : aucun suivi,
aucune évaluation de votre "pataugeoire".
A ce compte-là, la technique de médiation par la pierre de Lune a tout
autant droit de cité que la pataugeoire.
Si vous voulez vous faire plaisir à regarder des enfants se toucher dans une
flaque d’eau, faites donc. Mais pas avec l’argent public.
Il est navrant que le simple rappel de telles évidences (et notamment, que l’argent
public n’a pas à aller dans des fantaisies non évaluées), donne lieu à une
réaction larmoyante et victimaire.
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Heureusement que le ridicule ne tue pas
il y a 5 heures, par
Je pense qu’il serait opportun de traduire en anglais de larges extraits de
l’ouvrage d’Anne-Marie Latour (critique ici :
http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/20450).
Afin que la science et le savoir-faire français (que le
monde-entier-nous-envient) soient désormais à libre disposition des
chercheurs et praticiens de renommée internationale en matière d’autisme.
Nul doute qu’ils seront émervéillés ! Ou bien plutôt morts de rire...
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LA PATAUGEOIRE DISQUALIFIEE
il y a 4 heures, par frelonnenoire
C’est vraiment du grand n’importe quoi !!! Dire que le contribuable paie ces
charlatans qui font que les enfants passés entre leurs mains ne seronts
jamais autonomes ! Ah elle est belle la France ! Quelques décennies de
retard !
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Du grand n’importe quoi !
il y a 3 heures, par Johanna
Je ne fais pas partie de la minorité extrêmement active, et pour cause, je
ne suis heureusement pas la mère d’un enfant autiste, mais ayant eu l’occasion
de vivre à l’étranger (en Grèce notamment), dans ce pays au bord de la
"faillite", les autistes sont mieux pris en charge que vos grands n’importe
quoi financés sur mon argent de contribuable pour promouvoir une pseudo
thérapie dont j’attends encore les preuves scientifiques. Comment
expliquiez-vous que ces merveilleuses méthodes, bien entendu
scientifiquement prouvées, comme la pataugeoire et le packing soient
inconnues (sauf par articles pour dénoncer la maltraitance faite aux
autistes) en Grèce, en Russie, sans parler du grand satan que sont les
États-Unis ? Dire que ce genre de choses est encore enseigné et promu en
2012, j’en ai des frissons dans le dos. Pauvre cause nationale, pauvre
France. Madame, je ne vous salue pas.