Catalunya aujourd'hui. Des queues très tôt le matin sous la pluie. La police espagnole qui force des bureaux de vote matraques à la main. La police catalane qui observe et ne bouge pas : elle n'a pas appliqué l'ordre de fermer les collèges électoraux, du moins ceux qui sont occupés. Le gouvernement autonome catalan qui proclame le système des "listes électorales universelles" qui permet de voter là où on peut. Le président de la Généralité a ainsi voté dans un centre différent du sien qui a été investi par les forces du désordre. Le vote se fait par des procédures manuelles là où l'informatique ne fonctionne pas. La maire de Barcelone dénonce l'occupation policière de la ville : "ville de paix qui n'a pas peur" ! La tension monte, quelques affrontements par-ci, par-là... Madrid exprime sa crainte que le gouvernement catalan ne proclame l'indépendance unilatérale... Quelques photos ci-dessous. A l'instant: Catalunya. Les charges policières se multiplient. Principalement à Barcelone pour ce que l'on en sait.