La fermeture des universités et l’absence de mesures pour pallier la précarité grandissante montre le mépris de ce gouvernement pour la jeunesse. L’ampleur des licenciements, le lot de mesures antisociales et la répression sans précédent sur le mouvement social montre le dédain envers les salarié.e.s et tout notre camp social. Certains nous diront que ce ne sont que les conséquences logiques d’une crise sanitaire qui aurait pris tout le monde de surprise. Mais nous ne sommes pas dupes, il s’agit avant tout de la gestion catastrophique de celle-ci. Gestion qui s’est faite en faveur des riches, des grandes fortunes et en défaveur des jeunes et des salarié.e.s, à qui on demande de payer les conséquences de cette catastrophe.
Nous refusons de payer la crise dont le gouvernement détient l’entière responsabilité. Pendant que des jeunes mettaient fin à leur jour et que des salarié.e.s se trouvaient au chômage, le gouvernement offrait plus de 500 milliards d’euros aux grandes entreprises ! Cette crise ne fait que commencer. Si aujourd’hui le problème c’est la fermeture des universités, demain ce sera de nouvelles réformes antisociales visant à sélectionner davantage et à réduire le coût de l’Enseignement supérieur.
Nous ne serons pas la génération sacrifiée. Pour empêcher cela, c’est dès maintenant que nous devons nous préparer. Nous pouvons mettre un coût d’arrêt à cette offensive patronale, mais cela nécessite un mouvement d’ensemble, une grève générale. C’est ce que nous voulons construire. Or, cette perspective, nous constatons qu’elle n’est pas portée par les directions syndicales, en premier lieu celle de l’UNEF.
Nous voulons construire une UNEF forgée à la lumière d’importantes luttes de ces dernières années. Forgée à la chaleur de la mobilisation contre la loi Travail, contre Parcoursup et les frais d’inscription au printemps et l’hiver 2018, dans le mouvement des Gilets jaunes et lors de la grève historique pour nos retaites. Nous voulons forger un syndicat qui soit un outil pour en finir avec cette casse sociale et pour la transformation radicale de la société.
C’est dans cette optique que nous organisons le 14 février une Rencontre nationale de la Tendance Action Collective et Luttes Étudiantes de l’UNEF. Elle est ouverte à toutes celles et, syndiqué.e.s ou pas, qui souhaitent porter cette perspective. Celle-ci sera une occasion pour revenir sur notre conception du syndicalisme, l’histoire des mouvements étudiants en France et notre orientation dans la situation actuelle. Nous sommes convaincu.e.s que des luttes importantes sont devant nous et nous nous en donnerons les moyens pour les gagner.
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