Après un ultimatum de l'opposition unifiée de 10 partis au gouvernement militaro-islamiste exigeant qu'il quitte le pouvoir le 31 janvier faute de quoi elle irait le chercher dans la capitale, l'opposition unifiée a appelé hier à dégager le pouvoir militaro-islamiste le 26 mars après une série de rassemblements régionaux en février.
Ils commenceraient le 9 février à Hyderabad dans la province de Sindh et se continueraient tout au long de février puis mars pour préparer une marche nationale sur la capitale ( en même temps qu'une grève générale appelée par les syndicats) qui elle démarrerait de toutes les provinces du pays le 23 mars pour converger vers Islamabad le 26.
Par ailleurs, après de multiples grèves des personnels de santé et enseignants, dont la lutte continue, pour la seconde fois en peu de temps, les ouvriers des aciéries sont entrés en grève ce 7 février (photo ci-dessous) contre leur privatisation après une grève nationale des ouvriers de l'hydro-électricité le 3 février contre la privatisation des barrages (2e photo) et une grève et manifestation des ouvriers du textile dans la province du Sindh pour le respect de leurs droits et conditions de travail (3e photo) tandis que les étudiants appellent à une grève générale dans les universités à partir du 9 février pour exiger le droit de créer des syndicats et que les fonctionnaires d'Etat appellent à une grève et une marche sur le Parlement le 10 février pour la hausse de leurs salaires.
Tout cela se passe sur fond de nombreuses résistances régionales dont celle des Pashtouns qui tiennent d'incessantes protestations, manifestations contre la brutalité du régime dans les régions du Balouchistan et de Khyber (4e photo d'un rassemblement à Peshawar le 7 février 2021)




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