L’usine Renault à Sandouville, va devoir, à nouveau, fermer ses portes. Ainsi en a décidé le tribunal judiciaire du Havre dans une ordonnance de référé, rendue ce jeudi et que Le Poulpe a pu consulter. Quelques extraits de l'information publiée et le lien avec le site de cette publication.
C’est un véritable camouflet pour le fabricant automobile français, d’autant que cette décision est assortie d’une mesure d’astreinte de 3 000 euros par jour en cas de non-exécution des nombreuses mesures ordonnées par les juges. Sollicité pour réagir à ce jugement, le service communication du groupe n’a pas été en mesure de réagir avant mise en ligne de cet article.
Dans son ordonnance, le juge des référés havrais, saisi en urgence par la CGT de l’usine, « condamne la SAS Renault à suspendre la reprise de la production que celle-ci soit à survenir ou soit déjà survenue, le temps de la mise en place effective de chacune des mesures précitées, cette reprise ne permettant pas d’assurer la santé et la sécurité des travailleurs de l’usine face au risque lié au Covid-19 ».
« Cette décision constitue un point d’appui important pour les équipes syndicales de milliers d’usines ou d’entreprises où l’activité reprend sans consulter correctement les représentants du personnel et sans prendre toutes les mesures de prévention nécessaire », a réagi auprès du PoulpeGérald Le Corre pour la CGT de Seine-Maritime. En tout état de cause, la décision du tribunal havrais devrait être scrutée à la loupe par l’ensemble des industriels de la région désireux de reprendre leurs activités après plusieurs semaines de mise à l’arrêt pour cause de coronavirus.
Près du Havre, la justice ordonne la fermeture de l'usine Renault Sandouville