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Billet de blog 11 janvier 2022

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Déchéance de l'UE: un pilier sexiste probablement future présidente du Parlement

Ce parlement, expression de la "démocratie représentative" sous dictature du capital au niveau continental, ne cache même plus son visage. Il risque de choisr comme présidente Roberta Metsola, députée de l'UE du groupe réactionnaire PPE, ennemie jurée des droits des femmes.

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Cérémonie d'intronisation de la présidente du Parlement Européen...

Des députés français s’élèvent contre. Alors que le président du Parlement européen David Sassoli est décédé ce mardi matin, les yeux se tournent vers l’actuelle vice-présidente du Parlement, la Maltaise Roberta Metsola, pressentie pour le remplacer le 18 janvier prochain. Mais Mme Metsola, loin de faire l’unanimité, est notamment très critiquée pour son opposition farouche à l’avortement. 

Plusieurs députés français, dont Albane Gaillot, Cédric Villani, Delphine Batho ou encore Matthieu Orphelin, ont adressé une lettre aux eurodéputés les appelant à faire entendre leur voix le 18 janvier prochain « pour porter une vision progressiste et engagée en matière de droits des femmes ».

En plus de son opposition à l’avortement, Roberta Metsola (PPE) n’a pas non plus pris position sur les criminalisation des violences faites aux femmes, soulignent les députés.  « Une telle perspective nous alarme, d’autant plus dans un contexte où le droit fondamental des femmes à disposer de leur corps fait l’objet d’attaques inquiétantes aux niveaux national et international », peut-on encore lire dans la lettre. 

En complément tous les jours la rubrique Féminisme/LGBT+ de la Revue de Presse Emancipation!

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