Source: Jacques Chastaing
Après la grève générale du 9 novembre, le principal parti d'opposition appelle tous les travailleurs à entrer en lutte à partir du 16 novembre derrière la mobilisation des paysans, date où ces derniers qui sont en lutte depuis plusieurs mois ont annoncé une marche nationale.
Cette seconde journée nationale de grève en une semaine, pourrait bien regrouper toutes les colères:
des paysans, des pêcheurs qui avaient manifesté le 9/11 contre la hausse des prix du carburant et des équipements
des femmes qui ont également pris part à la grève du 9 novembre contre tous les problèmes de hausse des prix
des enseignants en grève et lutte depuis 4 mois contre la militarisation de l'enseignement soutenus par de nombreux parents
du secteur de la santé en lutte pour des augmentations salariales
des étudiants contre la gestion de la pandémie
des cheminots en lutte pour des augmentations de salaires
des conducteurs de rickshaw contre la hausse des prix du carburant
des électriciens en grève contre la privatisation
des retraités en colère et manifestations contre l'obligation de payer une nouvelle prime d'assurance
des habitants des zones humide de Muthurahawela en manifestations contre la tentative du gouvernement de s'emparer des terres
des catholiques du pays (soutenus par les boudhistes) qui ont organisé des manifestations de masse ces derniers jours dans la région de Negumbo contre les menaces policières qui pèsent sur leurs dirigeants pour avoir dénoncé les violences policières...
Dans le même temps des craquements se font entendre dans la coalition des 11 partis gouvernementaux dont le Sri Lanka Freedom Party, le National Freedom Front et le Pivithuru Hela Urumaya qui ont tenté de s'allier pour faire entendre une voix dissidente.

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