Omar Slaouti, membre du collectif Rosa Parks, au rassemblement contre les violences policières ce 11 mai à l'Île-Saint-Denis :
« Dans les quartiers populaires pendant le confinement la police a fait du très très sale. Des morts, des mutilés, des "bicot tu sais pas nager", des convocations de l'histoire raciste et coloniale. Les flics s'en sont donnés a coeur joie et ont eu les coudées franches. »
Madjid Messaoudene, élu au conseil municipal de Saint-Denis au rassemblement contre les violences policières le 11 mai 2020 à l'Île-Saint-Denis revient sur la triple peine pour les habitants des quartiers populaires : misère de l'hôpital et des services publics, précarité au travail et absence de protections sanitaires, et repression policières dans les quartiers à coups d'amende, de contrôle et de matraque.
Youcef Brakni, membre du Comité Adama, au rassemblement contre les violences policières ce lundi 11 mai à l'Île-Saint-Denis :
« Il fallait que la première manif' après le confinement ce soit, dans le 93, dans le quartier populaire où on a entendu la police tenir des propos raciste et traiter un homme de bicot, ce qui renvoie à l'histoire coloniale et au 17 octobre 1961 quand la police française jetait des algériens dans la Seine. »