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Billet de blog 12 décembre 2021

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Arkema, la grève reconductible paralyse le géant français de la chimie

Avec multitudes d'autres luttes, dont Dassault et Enedis, les grèves pour les salaires s'etendent. Reste l'obstacle des directions fédérales qui s'acharnent à détourner ces luttes vers les urnes, pour empêcher la grève générale qui mettrait à bas le régime de dictature du capital.

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Source: Unité CGT 

Un mouvement de grève massif est en cours dans l’entreprise Arkema. Débuté jeudi 9 décembre 2021, la grève a mis à l’arrêt complet de nombreux sites de production, avec plus de 90% de grévistes. Le mouvement prend encore de l’ampleur avec la reconduction de la grève pour le week-end.

Déterminés, les travailleurs d’Arkema ont répondu à un appel national à l’initiative de la Fédération nationale des Industries chimiques CGT et de la CGT de l’entreprise. La bataille des salaires est au cœur du mouvement social, dans le cadre des négociations annuelles obligatoires (NAO).

La CGT réclame une augmentation de 100 € du salaire de base et un déplafonnement de la prime d’ancienneté, tandis que la direction a proposé une hausse de 55 € du salaire. Pour la CGT, Arkema ne répond pas aux besoins exprimés par les travailleurs, notamment confrontés à une augmentation brutale du cout de la vie.

Et de l’argent, Arkema a en a. Le géant français de la chimie, qui compte 26 sites de production et 7 centres de recherche et développement en France, prévoit un excédent brut d’exploitation de 1,6 milliard d’euros cette année, soit un chiffre supérieur de 9 % à celui de 2019.

En complément tous les jours la rubrique Social de la Revue de Presse Emancipation!

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