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Billet de blog 15 mars 2021

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Jupes et sous-vêtements des femmes au service de la résistance en Birmanie

Le patriarchat est une insondable crétinerie, sous toutes les latitudes. Mais le plus crétin est le moins dangereux, comme l'illustre le cas de l'armée en Birmanie...

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Illustration 1

On peut voir dans les principales villes de Birmanie, au milieu des combats de rue, des soldats non pas déjà crosse en l'air, mais bâton en l'air, occupés semble-t-il à faire sécher sur  des cordes à linge des vêtements féminins, en fait sous-vêtement ou Longyi ( sarong).

Le quart d'heure de tâches ménagère ? Non. En fait, il tente d'arracher ces vêtements.

Pour les voler ? Non plus...

Décidément, l'Asie est mystérieuse. Mais pas tant que cela. Pas besoin d'un doctorat en études de genre -ceux que Vidal et autres macronards veulent faire controler par le CNRS, Darmanin étant disqualifié- pour saisir l'explication que vous donneront les birmans: les hommes birmans, militaires en tête, ont peur de s'approcher, et surtout de passer sous les sous-vêtements et les jupes des femmes...

Car les parties inférieures des femmes et les vêtements qui les couvrent pourraient s'approprier le "hpone" qui désigne le pouvoir des hommes. Plus précisément, ils craignent d'y perdre leur pouvoir spirituel et leur supériorité masculine. 

Ils risquent donc de perdre leur virilité, et par la même, pensent-ils en bons petits soldats, d'abord leurs capacités au combat.

Le bâton est d'autant plus important qu'il ne faut même pas toucher ces vêtements de femme...

En complément tous les jours la rubrique Asie/Océanie de la nouvelle Revue de Presse Emancipation!

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