Après une année d'enquête, le rapport de la commission de la Chambre des représentants sur la pandémie est une bombe. Il établit que Trump a volontairement affaibli la capacité de résistance de la population face au virus à des des fins politiques, en limitant notamment les tests et en agissant pour une "immunité collective" généralisée responsable de centaines de milliers de morts.
Le rapport publié hier cite des entretiens et des e-mails de responsables de la santé publique qui affirment avoir été empêchés de s'exprimer publiquement face à la stratégie choisie par Trump d'"immunité collective" qui devait lui permettre de concentrer ses énergies sur la promotion du mensonge selon lequel l'élection a été "volée" par une fraude généralisée...
En août 2020 par exemple, Trump a réuni à la Maison blanche les principaux principaux partisans de l'"immunité collective", Scott Atlas en tête, radiologue vite devenu un conseiller spécial de Trump. L'ancienne coordinatrice de la réponse au coronavirus de la Maison Blanche, Deborah Birx, a écrit alors: "Je ne peux pas faire partie de cela avec ces personnes qui croient en l'immunité collective" dans un courriel adressé au chef de cabinet du vice-président de l'époque, Marc Short. "C'est un groupe marginal sans compétence dans les épidémies, la santé publique ou l'expérience de bon sens sur le terrain."
Autre témoignage de poids: Jay Butler, le directeur adjoint des Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC), a révélé que Trump l'a poussé à adultérer des conseils pour les communautés religieuses, comme par exemple la suppression de toutes les références au port du masque ou la suspension des chorales, ajoutant que les directives du CDC mettaient la vie des gens en danger !
Le rapport, de 46 pages, peut être consulté ici
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