Source: Victor Mendez (UNEF TACLE) - 20 novembre
Après nous avoir fait payer les frais de la crise sanitaire, le gouvernement veut maintenant nous empêcher de contester sa politique, par des lois liberticides, qui criminalisent les mobilisations et détruisent nos droits démocratiques, à commencer par l’amendement à la LPR, qui prévoit que participer à une mobilisation étudiante pourrait amener à une peine de prison et des milliers d’euros d’amendes.
Mardi dernier, lors du délibéré de leur procès en appel, Victor et Roga, qui étaient poursuivis suite à des faits liés à la grève étudiante contre parcoursup en 2018, ont obtenu, grâce à la mobilisation, le retrait de la peine de prison ferme pour Roga et la relaxe de Victor. Aujourd’hui, le gouvernement veut généraliser le procès qu’ont subit Victor et Roga, pour avoir participé à une mobilisation étudiante, à tous ceux qui pourraient se mobiliser !
A cela s’ajoute la loi sécurité globale, qui voudrait interdire de filmer la police, et permettre la surveillance par drone ! C’est une grave atteinte à nos libertés démocratiques, qui ne fera que renforcer l’impunité de la police, ce bras armé de l’Etat, qui protège les intérêts du gouvernement, des riches et des patrons !
Il est urgent et nécessaire d’organiser une riposte d’ampleur ! Car si aujourd’hui ils essaient de criminaliser et réprimer les luttes, c’est pour s’attaquer d’autant plus à nos acquis sociaux, à nos conditions d’existence, de travail, d’études dans les prochains mois. Il faut réagir à la hauteur des enjeux ! La Ligue des Droits de l’Homme et de nombreuses organisations appellent à une manifestation demain, soyons-y nombreux !
Il est impératif de regrouper nos forces, de se retrouver en assemblées générales, de prendre des initiatives, et de se donner les moyens de faire reculer ces mesures !