Sans facs contre clan réac: Interventions au meeting à Nanterre
Encore une victoire des sans facs sur les réacs. La présidence avait sa milice pour empêcher l'accès à un amphi. Que les étudiants et autres riens restent dans le froid ! En vain. Amphi plein à craquer, soutien encore élargi, syndical, politique, associartif. Succès qui annonce une moblisation par tous les moyens nécessaires pour enfoncer nationalement la sélection.
Dans une université de 35 000 étudiant.e.s, la présidence refuse l’inscription de 40 sans-facs. Les jeunes ne sont pas responsables du manque de moyens : ils n’ont pas à en subir les conséquences ! Le gouvernement et ceux qui appliquent sa politique veulent faire de nous une génération sacrifiée, facilement exploitable. La lutte des sans-facs incarne la résistance de ceux qui ne veulent pas subir les politiques antisociales : aidons-les à gagner !
L’université doit être un lieu d’émancipation, ouverte à toutes et à tous ! La mobilisation des sans-facs porte ce combat là. Nous devons l’amplifier et amplifier le soutien : c’est par la lutte que notre camp social obtient ses victoires !
La lutte des sans-facs rappelle la force de toutes les mobilisations étudiantes des dernières années contre la sélection. Elle est l’occasion de recommencer ! Aidons les sans-facs à gagner !
Les sans-facs n’ont pas à payer le manque de moyens, ils n’en sont pas responsables ! Les enseignants et personnels doivent se battre aux côtés des sans-facs, contre la sélection et contre le manque de moyens ! Après un mois d’occupation, les syndicats professionnels de la fac de Nanterre doivent se positionner pour des négociations et un compromis.
La campagne des sans-facs offre l'occasion de faire front contre la pénurie budgétaire et la sélection. La diversité des intervenant.e.s et soutiens présent.e.s au meeting en témoigne : de nombreux secteurs et organisations syndicales, associatives et politiques représentés ! Plutôt que d'opposer les conditions de travail des enseignant.e.s et personnels au droit d'étudier, les syndicats professionnels devraient saisir l'occasion pour lutter pour des places et des moyens aux côtés de ceux qui sont déjà en lutte !
"Un mot à tous les personnels de cette université : c'est totalement erroné de penser que vous préserverez vos droits en niant les droits des sans-facs ! Les syndicats des personnels sont en train de manquer une étape primordiale : celle d'unir leur combat à ceux qui se battent déjà !"
Les revendications des sans-facs sont celles de tout notre camp, qui refuse de payer la crise et de subir des réformes antisociales ! Organisons la riposte !
"Votre lutte est au coeur de ce que doit construire le monde de l'éducation comme perspective de mobilisation !"
La lutte des sans-facs ouvre la voie à une mobilisation plus large contre la sélection et le manque de moyens : les organisations d'enseignant.e.s et personnels doivent saisir cette occasion, plutôt que d'opposer leurs conditions de travail au droit d'étudier ! Ce n'est pas en niant les droits des autres qu'on protège les siens : c'est en liant nos revendications et nos forces !
Les sans-facs ne sont pas responsables du manque de moyens : ils n'ont pas à en subir les conséquences ! Il n'y a pas lieu d'opposer le droit d'étudier aux conditions de travail des enseignant.e.s et personnels. Au contraire : les syndicats professionnels devraient plutôt saisir l'occasion pour lutter aux côtés des sans-facs pour des places et des moyens !
Depuis 1 mois, la présidence fait blocage sur un nombre dérisoire de dossiers. Au lieu d'utiliser la force et des vigiles, M. Gervais-Lambony doit négocier et accepter d'inscrire ! On estime à plus de 150 000 euros les dépenses faites par la présidence en vigiles privés depuis le début de l'occupation : une somme qui pourrait permettre la création d'une vingtaine de places en licence !
Le 27 novembre, les salarié.e.s de TUI et PPG appellent à une manifestation nationale à Paris pour l’interdiction des licenciements : face au gouvernement et au patronat qui veulent nous faire payer la crise, organisons la riposte en regroupant nos forces, nos secteurs, nos revendications ! Sélection, manque de moyens dans les universités, précarité, licenciements … c’est une même logique : celle de faire payer la crise aux jeunes et aux salarié.e.s ! Alors répondons-y par une logique commune : celle de la lutte et du regroupement de nos forces !
Il ne faut pas opposer les conditions de travail des personnels au droit d’étudier ! Les sans-facs ne sont pas responsables du manque de moyens : ils n’ont pas à en payer les conséquences !