Quand il devient Président de la République, Mitterrand n’opère pas de modification de sa vision des relations franco-africaines. « Je ne peux pas signer – et je m’y refuserai – à la disparition de la France de la surface du globe, en dehors de son pré carré » (Le Monde, 18 novembre 1983).
A la présidence, il établit aussitôt des relations amicales avec le président Habyarimana. Il lui déclare, en 1982 : « Nos relations sont anciennes et la France a déjà reconnu en vous un ami fidèle, un homme sur lequel nous pouvons fonder une amitié durable. »
Le 10 décembre 1990, le journal rwandais Kangura, publication raciste financée par des proches d’Habyarimana, "ami fidèle" selon Mitterrand, publie un portrait de Mitterrand avec en légende : « Les grands amis, on les rencontre dans les difficultés" C’est dans ce même numéro que furent publiés les fameux "dix commandements du Hutu" qui appellent à la haine raciale et au génocide des Tutsi.
Après le génocide rwandais, son discours reste le même et il déclare en novembre 1994 : » Je le dis solennellement : la France doit maintenir sa route et refuser de réduire ses ambitions africaines. La France ne serait plus tout à fait elle-même si elle renonçait à être présente en Afrique » (Discours d’ouverture de la conférence de Biarritz, 08/11/94).
Puis Mitterrand déclare le 17 octobre 1990:“Nous entretenons des relations amicales avec le Gouvernement du Rwanda qui s’est rapproché de la France après avoir constaté la relative indifférence de la Belgique à l’égard de son ancienne colonie.” « Dans ces pays-là, un génocide, ce n’est pas trop important » déclarait Mitterrand à l’été 1994, cité par Le Figaro du 12/01/199.

Les débris actuels du Mitterrandisme, allant de Mélenchon à Juppé et autres politiciens avaient lu la presse, par exemple ici Le Monde, mais s'en moquaient comme des 800 000 victimes au Rwanda.
Et puisqu'il y a encore des révisionnistes en histoire, au seul bénéfice des fascistes, voici ce que nous rappellent les historiens.
En 1935, contre la République, avec les ligues fascistes


Mitterrand , secétaire d'Etat de Pétain, a été décoré par Pétain en 1943 d'un ordre fasciste, La Francisque. Mis devant les photos et les archives, il l'a reconnu à la fin de sa vie. Il prête alors ce serment: « Je fais don de ma personne au maréchal Pétain comme il a fait don de la sienne à la France. Je m’engage à servir ses disciplines et à rester fidèle à sa personne et à son oeuvre. »

François Mitterrand (ministre de l’intérieur, nov. 1954) proclame :
« Des Flandres au Congo (...), la loi s’impose et cette loi est française. (...). Telle est notre règle, non seulement parce que la Constitution nous l’impose, mais parce que cela est conforme à nos volontés. »
François Mitterrand, ministre de l’Intérieur du gouvernement Mendès France, déclare à l’Assemblée nationale : « Faut-il que l’Algérie ferme la boucle de cette ceinture du monde en révolte depuis quinze ans contre les nations qui prétendaient les tenir en tutelle ? Eh bien ! non, cela ne sera pas, parce qu’il se trouve que l’Algérie, c’est la France »,
et…« L’Algérie, c’est la France et la seul négociation avec le peuple algérien, c’est la guerre… »

Quand le garde des Sceaux, François Mitterrand, quitte son ministère, en mai 1957, en pleine guerre d’Algérie, 45 nationalistes ont été guillotinés sous son autorité.
C’est lui qui donna pour le gouvernement français avis favorable à l’exécution du militant communiste Fernand Iveton, lequel avait déposé dans son usine une bombe qui, découverte à temps, n’explosa pas. François Mitterrand — comme la totalité des membres du CSM — s’est bien opposé à la grâce du seul Européen exécuté pendant la guerre d’Algérie, un combattant et héros de la liberté.
Et comme il a du reconnaitre, son amitié de toute une vie avec le tortionnaire en chef Bousquet:

Continuer donnerait la nausée, mais c'est possible, malheureusement...
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