Source: Luttes Invisibles
Sous la pression populaire qui veut dégager le pouvoir, hier les directions syndicales ont été forcées à appeler à la grève générale pour virer le président, le premier ministre et le gouvernement, ce qui a été un véritable tsunami populaire.
Même phénomène aujourd'hui, où le SJB, une des parti libéraux d'opposition est poussé à descendre dans la rue et va marcher durant trois jours jusqu'à Colombo tandis qu'à partir du 1er mai, c'est le JVP, parti d'opposition de gauche qui se réclame du marxisme (mais qui a déjà participé au pouvoir pour y mener la même politique que les autres), qui appelle également à une marche de trois jours en direction de la capitale pour un "gouvernement du peuple" sans qu'il détaille comment peut se faire ce "gouvernement du peuple".
C'est contre un gouvernement des travailleurs appuyé sur leurs multiples organisations de base, que tous les partis bourgeois de gauche ou de droite, contre lequel ils se mobilisent en tentant d'épouser la colère populaire pour la dévoyer.
En même temps, sous la pression populaire, leurs diverses mobilisations, contribuent contre ce qu'ils voudraient, à amplifier et politiser la situation. C'est dire combien la poussée populaire est forte et menaçante pour le pouvoir, mais aussi le système avec également la possibilité d'une extension au sud de l'Inde, notamment dans l'Etat du Tamil Nadu, historiquement et culturellement très lié au Sri Lanka

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