Source: Luttes Invisibles
Depuis le début de la grève, nous sommes des centaines de milliers à exiger le retrait de la réforme des retraites. Une grande majorité de la population est de notre côté, le gouvernement est isolé.
Quel est donc la cohérence à aller négocier avec ce gouvernement honni, sur le mode de financement d'une réforme dont personne ne veut sauf une minorité de parasites ? Des grèves et des mobilisations continuent aux quatre coins du pays, tenons bon sur la grève reconductible, pour regrouper nos forces et crier haut et fort : "Y'a rien à négocier, grève jusqu'au retrait !".
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Ports et docks, bibliothèques, énergie, Opéras, universités... La grève reconductible à la RATP et la SNCF a en réalité donné le coup d'envoi à un mouvement gréviste qui se nourrit d'une colère générale qui elle ne s'affaiblit pas. C'est cette colère et cette détermination qui ont été le moteur des Gilets Jaunes, des mobilisations contre la Loi Travail, de la bataille du Rail de 2018 et de bien des conflits moins connus comme les longues grèves dans le nettoyage, à La Poste... qui ont souterrainement préparé le terrain à la situation actuelle : le sol sur lequel s'avance Macron est miné, la possibilité d'un embrasement général est palpable.
Voilà pourquoi l'heure n'est pas à négocier. Il est temps de regrouper toutes les forces qui veulent se battre pour le retrait et contre Macron, sous un même mot d'ordre : grève jusqu'au retrait !
Nous donnons RDV à toutes celles et tous ceux qui veulent continuer la bagarre à se rassembler devant le Conseil économique social et environnemental, lieu où le gouvernement va négocier avec les "partenaires sociaux". Face à cela notre message sera clair : la régression sociale ne se négocie pas, elle se combat !
