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Billet de blog 5 mai 2017

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La lutte des classes et les trains chinois

La plupart de mes confrères expatriés privilégient l'avion lors de leurs déplacements à travers l'empire du Milieu, pour des raisons de vitesse et de confort. Ce faisant, ils passent cependant à côté de tout une tradition de voyage qui fait tout le charme de la Chine. Premier billet: les classes!

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Les classes

En raison de la lutte des classes, et les chemins de fer ne souhaitant pas de lutte à bord des trains, les classe ont été abolies sur les trains chinois, on parle de "banquettes dures", "banquettes molles", "couchettes dures" et "couchettes molles".

Les "banquettes dures" sont à réserver aux les trajets de jour, si nous n'avez pas besoin de dormir. Il peut y avoir des passagers debout ou assis, voir couchés dans le couloir. La promiscuité peur peser. Mais sur certaines lignes rurales peu fréquentées, pour des distances courtes, c'est tout à fait possible.

Les "banquettes molles" n'existent que dans certains trains circulant sur des distances relativement courtes, uniquement de jour.

La classe "couchettes dures" s'apparente plutôt à un wagon-dortoir, avec des unités de six couchettes (deux fois trois) sans porte. Si vous n'arrivez pas à vous procurer des couchettes molles, c'est tout de même une solution acceptable, car le wagon n'accueille pas plus de passagers qu'il n'y a de places.

Mais pour les longs trajets, privilégiez les "couchettes molles". Il s'agit de compartiments pour quatre, fermés par une porte coulissante. Sur certaines lignes, il existe même des couchettes molles "de luxe" à deux, avec salle de bain privative.

Depuis quelques années, les lignes de trains rapides se sont multipliées. Avec elles sont réapparues les classes, première et seconde, ainsi que la classe affaires. Pour cette catégorie de train, les conditions de voyage sont relativement similaires à celles que nous connaissons dans un TGV.

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