Monsieur le Président, chapeau !
Ainsi allez-vous réaliser ce qu'aucun de vos prédécesseurs n'a osè : vous attaquer avec détermination à la criminalité des cols blancs. Car, si je vous ai bien compris, c'est bien le sens de la loi que vous appelez de vos voeux, n'est-ce pas : "durcir la répression contre les délinquants d'origine étrangère" ? Voici enfin, après le long et inquiétant silence des instances suprêmes, silence qui pouvait passer pour de lacomplicité, le signe fort que les citoyens, stupéfaits par les révélations en série de tant de malhonnêteté, attendaient : condamner publiquement et lourdement les agissements frauduleux auxquels se livrentdes personnages politiques de premier plan. Ceux-ci, depuis des décennies, n'ont pas hésité à enfreindre la Loi, à tricher effrontèment, pour s'emparer du Pouvoir et favoriser leurs puissants et riches bienfaiteurs.
Ainsi, Monsieur le Président de la République Française, j'ai de suite compris que vous alliez attaquer avec courage à l'homme, un dénommé Sarkozy, qui, avec le soutien inconditionnel de ses affidés, a détourné à son seul profit le régime démocratique de la France, réussissant ce tour de force de mystifier la majorité des français à tel point que ceux-ci pensent encore vivre en république.
Aussi, que ce personnage qui s'est peévalu de son origine étrangère pour faire croire qu'il estimait les immigrés et leurs descendants soit déchu de la nationalité française et soit renvoyé dans son pays d'origine, n'est que justice et oeuvre de salubrité publique.
Le seul risque est que l'individu nous revienne comme réfugié politique, son pays n'ayant pas apprécié le comportement de ses ancêtres sous l'occupation nazie.
Certes, cette loi qui frôle la démagogie et peut encourager la xénophobie de nos concitoyens risque d'être appliquée sans nuance aux petits délinquants qui, fort de l'exemple venu d'en-haut, croyaient pouvoir s'enrichir facilement. Les citoyens ne comprendraient pas que la Justice punisse les petits et exonère les riches. Aussi, il est de toute première importance que la loi, si loi il y a, comme vous le souhaitez, Monsieur le Président, commence par sanctionner l'escroc qu'est Nicolas Sarkozy, ainsi que toute sa bande et leurs riches complices.
Le climat politique étant ainsi assaini, nul doute que, l'exemple venant enfin d'en-haut, la sécurité du Pays s'en trouvera renforcée, y compris dans les zones dites difficiles.
Si cette loi, une fois promulguée, est appliquée de cette manière, croyez bien, Monsieur le Président, qu'aux prochaines élection présidentielles, je sauraipour qui voter.
Veuillez agréer, Monsieur le Président, l'expression de ma considération.
Jean-Marie Charron
citoyen ordinaire tenant en grande estime la lourde et noble tache de Président de la République Française.