Ce qui s’est passé, ce samedi 1er décembre 2018 est criminel.
Au départ, les tout premiers « gilets jaunes » étaient, parmi nous, les plus pauvres, les plus démunis. Leur colère a explosé sous la hantise des fins de mois qui arrivent le 15 et dont non seulement la gouvernance du Macron, banquier et comptable, ne faisait qu’aggraver, mais ignorait avec superbe.
Beaucoup d’autres citoyens, ni riches ni pauvres, au train de vie modeste, qui eux aussi voyaient leur budget diminuer, pensaient se serrer davantage la ceinture sans que ce soit dramatique mais se trouvèrent être les mieux placés pour comprendre la tragédie des premiers et percevoir en quoi la morgue de Macron exprimait son mépris de ce qui parasite son action. Monsieur le président-monarque rejouait les Marie-Antoinette qui, en toute candeur, aurait conseillé devant le manque de pain du peuple de Paris « qu’il mange donc des brioches ! ».
Alors ces gens qui eux comprenaient l’angoisse et la colère des moins chanceux qu’eux, a rejoint avec générosité et enthousiasme le mouvement des gilets jaunes qui n’a cessé de grossir, risquant « selon la dynamique de groupe » de jouer les tsunamis.
Il était prévisible et inévitable que, courageusement, sous l’anonymat du gilet jaune, les bouffis de haine privé de jouissance cassent sans même savoir pour quoi tout ce qu’ils envient.
Or ils se sont aussi attaqués au symbole national dressé sous l’Arc de triomphe où repose la dépouille du soldat inconnu,en reconnaissance aux millions de poilus qui en 14/18 ont donné leur vie pour permettre la nôtre. Insulte suprême.
Mais ces casseurs devraient se méfier. Le roman de Boris Vian, « j’irai cracher sur vos tombes » décrit la terrifiante vengeance d’un homme qui s’attaque au racisme.