En fait, dans mon précédent billet, je me suis mépris, et Philippe Bilger aussi.Mâchouiller du chewing-gum lors d’un entretien officiel avec le maire d’Ankara n’est pas l’expression d’un manque d’éducation comme le ferait supposer le comportement habituel de Nicolas Sarkozy, mais ici, dans cette situation précise, il s’agit d’un acte hautement politique : Sarkozy dit tout son mépris pour la Turquie et les turcs. Il ne fait qu’exprimer la haine ancestrale envers les turcs, entretenue dans sa famille de génération en génération et dont il se repait aujourd’hui.Cette haine lui est précieuse, car elle a valu à son ancêtre, un paysan hongrois qui s’était distingué en tuant des turcs, de porter le nom de « nagybócsai Sárközy Pál Istvan Ernő », et ce, par décret du 10 septembre 1628, de Ferdinand II de Habsbourg.Ainsi l’ancêtre de Sarkozy « n'a pas réellement reçu de titre de noblesse, mais le droit de faire précéder son nom de celui de son village d'origine ainsi que d'utiliser des armoiries. » (Wikipédia)Que l’individu Sarkozy se repaisse de sa haine personnelle pour les turcs serait sans importance si, voulant faire croire qu’il parle au nom de tous les français, il n’essayait pas d’en faire une question de politique internationale. Ainsi, Sarkozy voudrait transformer ce ressentiment personnel en position européenne, en interdisant à la Turquie d’entrer dans l’Union européenne.Gardons-nous bien, nous les français, les européens, à adhérer aux délires de cet homme.
Billet de blog 5 mars 2011
Mépris
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