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Billet de blog 5 octobre 2018

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Perdu dans l’actu ?

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« Avec l’histoire de Gérard Colomb, je suis un peu perdu dans l’actu… » Voilà ce qu’avouait Thomas VDB dans sa chronique d’hier sur France Inter. Or pour moi, au contraire, j’y vois beaucoup plus clair.

Le portrait du personnage qui s’est glissé très habillement dans le costume de Président de la République française m’avait laissé dès le départ dans une grande perplexité. Le fait que cet inconnu du peuple se révèle être tout droit sorti d’un cabinet de l’Empire Rockefeller ne fut pas pour me rassurer.

Wikipédia précise que  Macron est « nommé en 2012 secrétaire général adjoint au cabinet du président de la RépubliqueFrançois Hollande, avec qui il a collaboré lors de sa campagne présidentielle. Alors encore inconnu du grand public, il devient en 2014 ministre de l'Économiede l'Industrie et du Numérique. »

Je lis dans la presse d’alors que l’homme s’empresse de dépenser les trois-quarts du budget de son ministère en repas d’affaires. Ça n’augure rien de bon.

De fait, « En 2016, il fonde son propre mouvement politique, baptisé En marche, et démissionne du gouvernement. Il adopte un positionnement hostile au clivage gauche-droite et se présente à l'élection présidentielle de 2017. »

Le bon peuple, lassé par le comportement mesquin et irresponsable d’une classe politique à bout de souffle, se laisse berner par les postures messianiques de l’orateur, bras en croix, les yeux implorant le ciel, lançant des promesses de paradis sur terre.

Enfin un Sauveur !

C’est ce qu’a cru Gérard Colomb, séduit par un paysage qui balaierait l’affrontement séculaire et stérile des droites et des gauches. Il apporte au nouveau président sa confiance, entraînant à sa suite les indécis.

Sauf que Monsieur Macron se met à gérer la France en banquier, laissant percer son mépris pour les petites gens qui l’ont élu, mépris qui apparaît rapidement à travers des décisions avantageant les riches. De plus, simulant une écoute attentive et tactile, il est sourd aux avertissements de celui avec lequel il semblait entretenir une relation filiale. Il impose à tous ses décisions, se comportant en dictateur.

C’en est trop pour l’ex-socialiste Gérard Colomb. Il n’a rien à faire dans cette galère royale et demande à quitter le bâtiment. Pour Macron, trahison, crime de lèse-majesté. Refus : Ça n’est pas à un ministre de décider de son sort ! Mais comme c’est ce qu’a imposé Macron à Vals et à Hollande pour organiser  sa campagne présidentielle, Colomb n'a aucun scrupule à lui renvoyer superbement l’ascenseur.

Vous souvenez-vous de la grenouille qui voulait se faire aussi grosse que le bœuf ?

« Le monde est plein de gens qui ne sont pas plus sages :
Tout Bourgeois veut bâtir comme les grands Seigneurs,
Tout petit Prince a des Ambassadeurs,
Tout Marquis veut avoir des Pages »

Et trône en majesté Macron, le roi des

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