« Les gilets jaunes » sont devenus une étiquette trop généraliste qui couvre beaucoup de souffrance, de générosité, de respect mais sous laquelle se glissent aussi quelques nihilistes dont le seul but est de démolir aveuglément. Aussi paraît-il nécessaire d’affiner les critères qui nécessitent les mesures d’urgence :
Que les situations dramatiques qui ont déclenché la révolte soient définies par les personnes ainsi spoliées et reconnues, selon des critères plus ou moins nationaux.
Que dans chaque commune ces personnes puissent se compter, se regrouper en association type 1901 et désigner un ou plusieurs de ses membres siégeant dans la Fédération départementale. Il sera important de se souvenir que la honte générée par ces situations n’est plus du côté des victimes mais bien du côté de ceux qui en sont responsables.
Qu’une journée de prise de conscience nationale soit choisie assez rapidement afin que montent à Paris les quelques millions de citoyens spoliés (et eux-seuls) convergeant de la France entière.
Que le financement du voyage ( tout compris) soit prévu par des dons (ou, et) subventions recueillis sur chaque département.
Ainsi organisé démocratiquement, le mouvement des spoliés pourra, à tous niveaux, inventer des solutions et non attendre (sans doute longtemps) que les autres le fassent à leur place.