Un certain Mélenchon qui se prétendait insoumis
Mais se soumettait à l’attrait du pouvoir absolu
Ne souffrait pas l’idée que lui le Président élu
Dût dépendre des décisions d’une Europe Unie.
Alors qu’il allait enfin réaliser le rêve de sa vie :
Etre le seul porte-parole des frustrés, des petits
Il n’allait tout de même pas accepter le diktat
D’un ramassis de Pays qu’il ne dominerait pas.
Mieux valait fricoter, souvenir du passé, avec le sieur Poutine,
Digne fils de Staline, et s’en faire un ami plutôt qu’un adversaire
Qui, mieux qu'une Allemagne inflexible, le protégerait des guerres,
Lui permettant d’administrer la France dans une douce routine.
Et si des râleurs chroniques s’en venaient à vouloir le traiter de dictateur,
Avant de les faire taire et pratiquant l’humour, il leur lancerait : « et ta sœur ! »