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Billet de blog 17 janvier 2011

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Pourquoi Vincent Delory, Antoine de Léocour sont-ils morts ?

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Qu’est-ce qui fait que des êtres humains sains d’esprit, seuls ou en groupe, éprouvent le besoin incoercible de tuer d’autres êtres humains pour la seule raison que ceux-ci ne partagent pas la même religion ?

Je propose une explication parmi d’autres :

Un endoctrinement précoce, systématique et durable.

Ce que, hors du contexte religieux, on appelle le lavage de cerveau.

Précoce, parce que les données qui, par les canaux des divers sens, parviennent les premières aux zones cérébrales concernées et encore vierges, s’impriment de manière quasi indélébile et occupant le terrain, interdisent toute autre acquisition.

Systématique, parce que des procédés éprouvés sollicitant les cinq sens et l’ensemble du corps accroissent l’efficacité de l’imprégnation.

Durable, afin que la répétition incessante provoque des réflexes qui contournent la conscience et entraînent des actions automatiques.

Ainsi l’endoctrinement permet de dévoyer un jeune être humain pour le transformer en un robot préprogrammé à tuer et qui ne pourra pas échapper à son destin.

Et si l’ «instance supérieure » exige l’élimination de tout humain qui échappe à sa mainmise, il sera fait selon sa volonté.

Voilà comment sont recrutés les soldats de l’Aqmi et d’ailleurs.

Voilà pourquoi meurent des Antoine de Léocour, des Vincent Delory, des enfants palestiniens et bien d’autres.

Grande est la responsabilité des parents, des religieux, qui gavent les enfants d’idées de divinités sanguinaires et en font de futurs assassins.

Ne peut-on pas adhérer à une religion avec conviction, sincèrement, sans pour autant exclure, mépriser, voire tuer ceux qui ne la partagent pas. Pratiquer la tolérance serait-il vécu comme une trahison ?

Cette tolérance ne peut-elle concerner que l’étranger. Est-elle inapplicable quand il s’agit de ses propres enfants que l’on endoctrinera de telle sorte qu’ils n’auront pas le choix d’adhérer à d’autres valeurs que les nôtres.

Ne peut-on être un bon français que si l’on est un bon Chrétien ?

Quelle est votre réponse, Marine Le Pen, Eric Besson ?

N’est-ce pas le chanoine Sarkozy qui prêcha au Latran qu’un curé valait largement un instituteur laïc ?

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