Non, Madame, ne vous excusez pas.
Non, vous n’avez pas insulté la France.
Oui, il y a bien eu insulte, mais pas de votre fait.
Oui, et c’est Sarkozy qui insulte la France.
Monsieur le Président de l’Union Européenne, Herman van Rompuy, a rappelé à Sarkozy l’interdiction de « toute forme de discrimination sur la base de la nationalité et de l’ethnicité », précisant qu’il s’agit là d’un élément « fondateur de l’Union européenne ». ( source : le Parisien.fr)
Bafouer ce principe, c’est bien revenir aux méthodes nazies reconnues comme étant des crimes contre l’Humanité. Sarkozy a beau vouloir le nier, le fait est là.
Que se passe-t-il donc chez cet homme, Sarkozy, pour que lui et ses collaborateurs se conduisent ainsi, au mépris de l’Histoire récente ? Si quelqu’un doit pourtant se méfier de tels retours de barbarie, c’est bien ce monsieur auquel une moitié de sang juif coule dans les veines. Mais peut-être est-ce là le drame : un conflit intime d’origine.
Côté père, les Sarkozy semblent traîner un lourd passé : on sait que les grands-parents, petits hobereaux, ont soutenu en Hongrie un régime favorable aux nazis, et ça, le fils Nicolas ne l’a pas digéré si bien qu’à travers lui, c’est tout un refoulé honteux qui remonte. Le collabo l’emporte sur le juif.
Spéculation ? C’est vrai, mais comment expliquer le comportement pathologique du chef de l’Etat français lors de cette journée d’hier ?
Ainsi, pour finir, cet énorme mensonge : « Je dois dire que j’ai été très sensible au soutien complet, total et entier une fois encore d’Angéla Merkel sur cette question (les roms) comme sur tellement d’autres. » ce que s’est empressée de démentir la Chancelière : à aucun moment il n’a été question des roms avec Sarkozy. (le Parisien.fr)
Si l’on ne veut pas considérer Sarkozy comme un homuncule, mais tenter de le garder du côté des humains, force est de reconnaître que cet homme ne tourne pas rond, ce qui, pour un président de la République, est plutôt grave.