Modifions la Constitution

Modifions la Constitution !

Notre Révérend Très Petit Petit Père des Peuples à nous a vraiment du travail ces jours-ci. Il lui est décidément bien difficile de couler des vacances paisibles comme tout simple citoyen. Il va en effet devoir s’attaquer à une autre modification de la Constitution française stipulant qu’il est impossible à une personne de nationalité française mais tout récemment naturalisée, et possédant une double nationalité (on connaît la perversité des agents doubles) de se présenter aux élections présidentielles. Méconnaissant les subtilités du fonctionnement de la vie publique, une telle personne ne pourrait que troubler gravement l’Ordre Public et mettre en péril la sécurité de chacun.Or une personne est en train de pointer son nez dans cette intention. Alors que, née étrangère, norvégienne, elle a profité d’un emploi de baby-sitter pour séduire et épouser un fils de famille et acquérir ainsi notre nationalité. Non contente de cette manœuvre, elle s’est arrangée pour faire des études de droit, et, tel le malhonnête coucou, pondre ses œufs dans notre système juridique. Se hissant par on ne sait trop quel procédé au poste prestigieux de « juge d’instruction au pôle financier au Palais de Justice de Paris », elle a eu l’audace de s’attaquer à la fine fleur de nos dirigeants d’entreprise, voire à nos hommes politiques, parvenant même à en emprisonner ! Elle a ouvert les dossiers confidentiels dont l’affaire des frégates de Taïwan et n’a cessé de se comporte en fouille-merde.Quand on connaît son opiniâtreté, sa redoutable efficacité, son apparente intégrité, j’en connais qui ont du souci à se faire. Cette personne (au fait il s’agit d’Eva Joly, l’auriez-vous reconnue ?) ne se contente pas de nous amuser gentiment comme d’aucun à tenter de plumer ceux que l’on stigmatise comme étant des voleurs de poules, elle s’intéresse à la délinquance de haut-vol, celle qui assoit le Pouvoir des « grands de ce Monde » ( ?), mystifie les petits citoyens que nous sommes, les exploite et exige que nous détournions pudiquement les yeux. Or les yeux de cette grande dame ne cillent pas. De quoi effrayer les voyous, de la République par exemple, et prévoir pas mal de sièges éjectables.