L’immense diversité des êtres vivants qui peuplent la planète a exigé des millions d’années pour exister aujourd’hui. De subtils mécanismes ont permis à chaque espèce de s’adapter si elles voulaient survivre aux modifications de leur environnement. Certaines et non des moindres ont été ont été balayées, ne laissant que fossiles comme témoins de leur surprenante existence. L’immense majorité de celles qui demeurent obéissent plus ou moins strictement à des programmes préétablis. Seule ( ??? ), l’espèce humaine semble dotée d’une relative liberté de décision et donc d’invention. Cette faculté fait d’elle une espèce exceptionnelle.
Pour le meilleur.
Mais aussi pour le pire.
Le meilleur : Les traces de cette espèce extraites du fond des âges jusqu’à aujourd’hui témoignent d’un parcours jalonné de merveilles.
Le pire : La prise de conscience de la temporalité, le passé, le présent, l’avenir, si elle est le moteur même du progrès, est aussi occasion d’une fuite en avant. S’appuyant sur un passé idéalisé ou discrédité, le présent se fait agréable ou bien inconfortable, provoquant immobilisme ou désir de changement.
Or, nous savons aujourd’hui avec certitude que, dès le début de l’ère industrielle les décisions prises par les grandes puissances ont inauguré la mise en danger de la planète Terre. Des scientifiques ont tiré la sonnette d’alarme.
Par exemple :
° Mémoire en Sciences Sociales Mention Histoire des sciences, technologies et sociétés EHESS-Centre A. Koyré 2008-2009
Les années 1968 et la science
Survivre … et Vivre, des mathématiciens critiques à l’origine de l’écologisme
Sous la direction de Christophe Bonneuil
Céline Pessis
° "CEA : Ouvrage des ingénieurs atomistes de la CFDT dénonçant le risque de destruction 30 fois de la planète". (Références introuvables, années 1980 ?)
Il semble qu’il soit encore temps que tous les humains habitant cette planète agissent collectivement pour sauver la Terre, et se sauver par la même occasion. Mais ça suppose une énorme volonté politique, et un changement des habitudes.