Un article de Médiapart rapporte les propos du président de la République tenus, en off, à des journalistes qui tentaient de l’interroger sur l’affaire de Karachi. Sarkozy a esquivé les questions en donnant un exemple qui se voulait condamner la rumeur : Et si le journaliste qui l’interrogeait était accusé gratuitement, sans aucune preuve formelle, de pédophilie, qu’en penserait ce journaliste ? Et il terminait cette parenthèse par « Amis pédophiles, à demain ».La pirouette était habile mais a choqué certains, qui ont vu là une insulte à la personne. Et le dit article a en effet déchaîné une vague de commentaires anti-sarkozistes.Pour ma part, j’ai trouvé le procédé habile. Sarkozy condamne les rumeurs et les dégâts que de tels procédés peuvent provoquer. Ce en quoi il a raison. Mais en même temps, il se déclare victime d’une rumeur qui tend à l’impliquer dans l’affaire des sous-marins de Karachi. Il se dit blanc comme neige.En ce qui me concerne, je n’ai, à part ce que m’apprend la presse, aucun élément qui me permet, aujourd’hui, de me faire une opinion certaine. J’espère qu’un jour on connaîtra la vérité, mais ma question est autre :Je constate que Sarkozy aborde souvent le thème de la pédophilie. Cet homme en paraît obsédé et ce ne me semble pas être le fruit du hasard. Je me demande donc –je crois me répéter- si le Nicolas-enfant n’a pas été victime de pédophilie et si, dans un mécanisme réactionnel bien connu d’identification à l’agresseur, le Sarkozy-adulte ne doit pas lutter contre une pulsion pédophilique très forte. Ça ne suffit pas à faire de Sarkozy un monstre, mais si pour lui, problème de ce type il y a, ce n’est pas sur la scène médiatique qu’il doit être traité, mais dans le secret d’un lieu thérapeutique.
Billet de blog 23 novembre 2010
Sarkozy et la pédophilie
Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.