Billet de blog 26 mars 2011
Souvenirs élyséens (sur l’air « des bourgeois », du grand Jacques)
Souvenirs élyséens (sur l’air « des bourgeois », du grand Jacques) Le cœur artichaut, Et la bite chaudeChez papa Pasqua au « village » à NeuillyAvec l’ami Brice Et avec l’ami ClaudeOn préparait l’avenir des manants d’aujourd’huiBrice se prenait pour RobespierreEt le Claude pour FouchéEt moi, moi qui étais le plus fierMoi, moi, je me prenais pour moiEt quand au petit matin, passaient les bougnouls Qui derrière leur camion vidaient les poubelles On leur montrait notre cul et nos bonnes manières en leur chantant Les bougnouls, c’est comme la verminePlus ça se multiplie plus, plus ça nous emmerdeLes bougnouls, c’est comme la verminePlus ça se multiplie, plus faut supprimer Le cœur artichautEt la bite chaudeChez papa Pasqua au « village » à NeuillyAvec l’ami BriceEt avec l’ami Claude, On faisait les yeux doux aux pontes de ParisNous avancions nos pionsNous soudoyions des gensNous complétions nos fichesEt moi, moi qui restait le plus fierMoi, moi j’étais encore plus amoureux de moiEt quant au petit matin passaient les bougnoulsQui derrière leur camion vidaient les poubellesOn leur montrait notre cul et nos bonnes manières en leur chantant Les bougnouls c’est comme la verminePlus ça se multiplie plus ça nous emmerdeLes bougnouls c’est comme la verminePlus ça se multiplie plus faut supprimer Le cœur artichautL’œil sur les frontièresEt trônant toujours au palais de l’Elysée Perdu l’ami BriceClaude à la policeEt bien sûr pas question que je quitte mon palaisBrice prêt au coup de feuClaude karchérise la racailleEt moi, moi, qui suis de plus en plus fierMoi, moi qui suis de plus en plus le roiMe voit piquer mes idées et mon électoratPar les gars de la Marine qui s’adonnent au plagiatEn nous montrant leur cul et leurs sales manières et chantant : Les bougnouls, c’est comme la vermine, Plus ça se multiplie plus ça nous emmerdeLes bougnouls, si l’on veut la paix,Qu’ils fassent leurs bagages Et qu’avec l’UMPCes gens-là dégagent. Ainsi ces gens-là, s’unissant à la gauche, veulent me mettre dehors, veulent me piquer la place. Même les Copé, les Fillon, sont prêts à me trahir, eh bien bon débarras. Mais ils me connaissent bien mal. J’ai plus d’un tour en réserve. Forts de ce qu’ils pensent être une victoire, ils vont faire la fiesta, et foutre le bordel, comme ça n’est pas possible. Les braves gens affolés voyant revenir le chaos feront appel à moi pour remettre de l’ordre, et de la sécurité. Et j’aurai de nouveau cinq ans pour terminer ma tâche et imprimer mon nom dans le grand livre de l’Histoire.
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