Ce soir, sur Arte, lors des 28 minutes d’Elisabeth Quin & cie, Coco la croqueuse, a dessiné un lion revendiquant d’être prédateur et se distinguant radicalement des dépravés.
Or selon le dictionnaire, le mot « dépravation » emprunte au latin l’idée de « torsion ». Etre dépravé, c’est être « tordu ».
Ainsi, les personnes dépravées, pour des raisons très variées, ont été tordues, détournées de leur forme originelle, ce qui leur fait sécréter la haine et leur interdit l’amour.
Qu’ardent a dû être le feu, que violent a dû être le choc qui les ont ainsi détournées de l’amour. Cela les excuse-t-il ?
Une multitude d’humains ont traversé les mêmes épreuves et en sont sortis plus forts.
Non, le crime est inexcusable.