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Billet de blog 30 décembre 2018

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La France condamnée à mort ?

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

La chaleureuse amitié des gilets jaunes installés aux ronds-points de la France fait prendre conscience à chacune de ces personnes jusque là isolées qu’elle fait partie d’un ensemble qui se compte en millions de gens qui vivent, comme elle, sous le seuil de pauvreté.

Or voici que le scandale de cette situation jusque là habilement blottie dans des registres statistiques explose soudain au grand jour. Comment un pays qui se dit « démocratie » peut s’accommoder qu’un dixième de ses habitants peinent à survivre quinze jours par mois !

Si ces millions de personnes continuent à proclamer leur droit à exister en menant une guérilla non armée qui entrave  la fluidité du trafic routier (voire aérien, frontalier, portuaire),  elles se découvrent capables de tuer la France aussi sûrement qu’un être humain qui se voit mourir d’AVC, d’embolie, ou de rupture d’anévrisme. Ses circuits vitaux sont interrompus, le pronostic vital est engagé.

Or la France n’est qu’une nation, qui comme toute nation peut disparaître. Les appétits régionaux ou internationaux sont suffisamment voraces pour se la déchirer. Mais avant d’en arriver là, une multitude de solutions peuvent se présenter. Tout dépendra de l’intelligence du Gouvernement et des citoyens.

Dans le meilleur des cas, tout peut bien se passer, si le gouvernement parvient à reconnaître la pertinence des revendications des « Gilets jaunes » et y apporte des solutions mettant fin au scandale. Mais cela suppose de cesser de mépriser les vis-à-vis.

Cela suppose que, de leur côté, les « gilets jaunes » cessent d’entretenir la haine de l’autre dans leur rang et d’accepter de mettre en sourdine leurs égo, voire d’accepter des médiations.

Utopique ?  Sans doute. Mais ce serait bien d’essayer. Sinon, d’autres solutions se présenteront. Donc attendre.

Une crise est souvent l'occasion d'améliorer les fonctionnements.

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