Ma façon de voir la gestion du travail :
Actuellement, l'ensemble des pays et des politiques, de France, d'Europe ou d'ailleurs, vont de catastrophes en catastrophes et d’échecs en échecs.
Quel que soit le ministre de l'économie ou du travail en poste, de droite ou de "gauche ?", c'est l’échec assuré !
Pourquoi, parce que personne ne prend le problème par le bon bout, y compris les économistes sur-diplômés. Tout le monde se focalise sur la création d'emploi, sur le travail pour tous et à 40 heures par semaine ou proche des 40 heures.
A droite comme à "gauche ?" tout le monde se focalise sur ce seuil des 40 heures. Hors si j'ai bonne mémoire, cela correspondait a un besoin et à une époque, l'époque de l’après guerre et de la reconstruction, où il y avait beaucoup a faire, pas d'automatisation et peu de machines. Ce qui fait que tout se faisait à la main.
Depuis le monde a changé. On est plus bien sur, mais on va plus vite a produire les objets nécessaires et inutiles. Idem pour les services et le commerces grâce à l'informatisation. On en est donc, concernant notre façon de voir le travail,dans la situation d'un type qui s'acharnerait a gratter des silex pour faire du feu alors qu'il a un briquet, du papier journal (Libé...) et du bois sec a coté de lui. Donc on marche la tête en bas, on vois le monde à l'envers et on pense que c'est la Terre qui se trompe de sens et pas nous !
Pourquoi je dis cela, parce que les 40 heures sont d'un autre monde, d'une époque révolue. Abandonner les 35 heures, est une bonne chose, mais si c'est pour repasser à 40, c'est une folie car c'est aggraver la situation.
Mais pas de panique, tous ces penseurs ne sont pas des idiots, ils le savent très bien.
Quelque soit la tendance politique du ministre, il sais très bien que passer de 35 à 40 heures, c'est augmenter le chômage, et il connait très bien la solution pour repasser au plein emploi occuper, nourrir et permettre à tout le monde de vivre dignement, c'est d'une simplicité enfantine, a tel point qu'il m'est difficile d'imaginer que personne n'en parle ni ne tente l'expérience.
Seulement, cela mettrait en danger de mort le sacro-saint capitalisme, appelé depuis peu et pour faire diversion : libéralisme ! mais il s'agit en fait d' hyper-capitalisme et de, volontairement ou pas, je n'en sais rien, rétablir l'esclave et mettre en péril des millions de personnes pour les privilèges et la mégalomanie de quelques-uns. Mme Liliane Bettencourt gagne actuellement 45 millions d'euros par mois et mange quelques cuillères de purées par jour alors que des millions de gens n'ont qu'un dollars par jour pour vivre. En lui laissant 50,000 € par mois (ce qui est plus que nécessaire) elle pourrait doubler le pouvoir d'achat de 45 millions de pauvres chaque mois et n'en souffrirait pas alors que pour eux, ce serait le double de ce qu'ils ont !.
Le travail d'un Ministre conscient et intelligent, en arrivant à son poste devrait donc être de faire un audit et un bilan de la quantité de travail nécessaire au fonctionnement du pays.
J'entends temps de travail total, l'ensemble des travaux permettant à un pays de fonctionner. C'est a dire travail artistique compris. Le but n'est pas de faire une dictature, mais un pays où il fait bon vivre et sans trop de soucis
Ensuite faire un bilan de la main d’œuvre disponible et des compétences disponibles, faire le ratio de ces deux résultats, ce qui donnerait probablement un temps de travail autour de 20 heures ou moins, par semaine et par personne.
Ceux qui veulent rester à la maison pour s'occuper des enfants, les vieux, les étudiants, etc, ne faisant pas partie des actifs bien évidemment.
Chacun se régulant en fonction de ses activités préférées et de ses compétences, un peu comme à la maison ou les femmes font plutôt la bouffe et s'occupent des enfants et de la maison et les mecs s'occupant plutôt de la maison, des fuites d'eau, des (dé)bouchages de chiottes, etc...Même si les tâches quotidiennes doivent être partagées, il y a sélection et partage de fait ! Ce n'est pas du sexisme, c'est 500,000 ans d'histoire de l'humanité !
Après tout, chacun fait comme il peut ou veut...
On disait, quand j'étais jeune : Chacun sa place et les vaches seront bien gardées.
Mais il n'y a plus de vaches a garder et elles sont agglutinées par 1000 avec, bientôt, des satellites et des chiens robotisés pour s'en occuper et les empêcher de faire les folles. Dommage, c’était mieux quand elles se barraient dans les cultures et qu'il fallait les rattraper.
Revenons en au travail.
Avec ce bilan, il faut incorporer le retour des productions délocalisées, car il est faux de dire que c'est moins cher de produire les t-shirt en Chine. La différence tient juste au fait que le "chinois" (plutôt l'asiatique") n'est pas payé et est devenu esclave des multinationales qui se sont installés sur sont sol seulement pour bénéficier des lois défavorables aux humains et d'une main-d’œuvre quasi gratuite.
La encore la solution est simple, on produit en France et les douaniers interdisent l'entrée sur le territoire des produits fabriqués par les industriels qui sont partis à l’étranger avec "le butin". C'est a dire la commande de la production de notre consommation.
Un pays doit s'auto-suffire et faire des échanges équilibrés avec les autres pays.
En poussant un peu l'image, on sous traitre toute notre production et comme cela on a plus rien a faire...mais on a plus rien pour manger et donc tout s'effondre. Le capitalisme "libéral" est donc lancé dans une voie de destruction de l'humain sauf a chercher un équilibre permettant qu'une partie de l'humanité réduise l'autre en esclavage. Beau projet !.
Le chômage est donc, au choix, une invention capitaliste pour faire du fric (on surexploite une partie des humains en les payant le moins possible et on met les autres sur la touche), soit une parfaite incompétence et imbécilité des dirigeants (élus et autres) depuis 50 ans.
J'opte pour les deux solutions confondues dans une politique n'ayant plus aucun respect des gens pour ne plus voir que le profit.
Toute politique ne proposant pas ce type de partage du travail est donc vouée a un échec certain !
Question : Si je me trompe, je me trompe où ?
Non il n'y a pas de crise du capitalisme, il y a seulement des fascistes au pouvoir politique et économique (voir l'histoire de Mme Bettencourt)