Ce 12 juin 2014 sur France Inter, Thomas Legrand conclut ainsi son édito (réécouter): « Le discours écologiste de François Hollande est certainement la plus grande mystification de ce début de quinquennat. »
Cette mystification était annoncée et dénoncée sur le site d'ACDN le 22 novembre 2011 :
Accord PS-EELV : la soupe et les lentilles seront radioactives. Ou comment la « gauche écologique » sauve le parc électronucléaire français de la débâcle en s’engageant à prolonger la vie des réacteurs au-delà de 40 ans.
Les « marchés financiers » ont, la semaine dernière, accueilli l’annonce de l’accord entre socialistes et écologistes par une baisse de 4,6 % des actions EDF. Ils auraient dû au contraire le saluer par une hausse considérable. De même, selon « Sauvons Le Climat » -une officine qui utilise le climat comme prétexte pour défendre l’atome- « décider l’arrêt de 24 réacteurs nucléaires sur un coin de table... revient à refuser la prolongation de leur durée de vie à 40 ans. » Or, c’est très exactement l’inverse qui est vrai. Voici pourquoi et comment...
La suite ici : http://www.acdn.net/spip/article.php3?id_article=709&lang=fr
Et le 15 février 2012 :
Nucléaire : François Hollande, le triple C.
Loin de récuser, en socialiste présumé, les agences financières qui octroient le triple A ou en privent un pays, François Hollande en a accepté l’augure dès lors qu’il lui permettait de flétrir son concurrent de l’Elysée. A suivre cette mode, que vaudrait la politique nucléaire que nous promet M. Hollande s’il accède au pouvoir ? ...
La suite ici : http://www.acdn.net/spip/article.php3?id_article=727&lang=fr
...Et la conclusion :
Chef nucléaire, catastrophique, criminel, c’était vrai dans le domaine civil, c’est encore plus vrai dans le domaine militaire.
En tout cas, pas de doute : quels que soient par ailleurs ses vertus sociales réelles ou supposées, ses choix économiques et ses talents humoristiques, en matière nucléaire Monsieur Hollande mérite son triple C.
Et bien sûr, quiconque partage ces positions le mérite également. Nicolas Sarkozy, par exemple.
Seigneur, gardez-nous de l’amour de ces gens !