Communiqué ACDN,
Le 21 avril 2025
Le décès du pape François n’est pas seulement une perte pour les catholiques, mais aussi pour toute l’humanité. Au-delà de quelques regrets que l’on pourrait avoir sur certains points, c’était avant tout un homme foncièrement bon, plein d'humour, d’une grande simplicité, proche des pauvres, des opprimés, des victimes de l’injustice sociale, de la violence internationale et de la guerre, loin des puissants et de leurs obsessions, soucieux de paix et de fraternité, préoccupé du sort de la planète que nous laisserons à nos enfants. On n’en finirait pas d’énumérer ses paroles, ses gestes et ses actes qui le prouvent. Il était dans la lignée de Jean XXIII.
Ses encycliques « Laudato si’ » et « Fratelli tutti » méritent d’être lues ou relues et entendues, tant par les catholiques -en particulier par les évêques français- que par les croyants des autres religions, et par les incroyants.
Les dirigeants qui président aux destinées du monde fourbissent leurs armes et méprisent les droits humains, nous mènent à la guerre, à la violence, et menacent de massacrer leurs peuples mutuellement. S’ils s’étaient inspirés des messages du pape François réclamant un monde sans armes nucléaires, nous n’en serions pas à redouter l’anéantissement général, nous bâtirions ensemble un monde meilleur.
Espérons que son successeur saura reprendre le flambeau et faire prévaloir la voix du bon sens et de l’humanité dans un monde de brutes et de fous, dont l’arme atomique, il faut le dire et le redire, représente la quintessence et l’oméga. Comment les catholiques français, notamment militaires, peuvent-il encore soutenir une telle aberration ?
Sur le pape et l’épiscopat français :
Jean-Marie Lustiger, l’Église de France et la bombe atomique (17 août 2007)
Adresse à la Conférence des évêques de France (24 décembre 2014)
Le pape François appelle un monde sans armes nucléaires et soutient leur abolition (15 avril 2017)