Alors donc Monsieur l'ex-Directeur du F.M.I. va verser une certaine somme d'argent pour avoir eut des relations "inappropriées" avec une femme de chambre d'un hôtel.
Il n'a pas échappé à tout observateur un tantinet réaliste voire cynique que cela aboutirait à cette conclusion du moins au civil. Quand au pénal, nous pouvons imaginer que la peine sera légère au regard d'autres, qui attentent à la propriété privée par exemple...
Pour le feu candidat préféré de certains Français aux primaires socialistes l'affaire lui aura donc coûter cher.
Cher pour une pulsion qui mis bas ses ambitions et cher aussi car même riche, cette relation sera tarifée une somme importante dont il pourra en méditer lecoût.
Toutefois ne boudons pas notre plaisir de constater que les commentaires durant cette affaire y sont allé bon train. Ils ont mis en lumière le suivisme d'une certaine presse, la naïveté de commentateurs, dans lesquels je pourrais me ranger aujourd'hui(!), et qui posèrent de vraies questions.
Sans rire.
Que s'est-il passé vraiment dans cette chambre d'hôtel?
La dame du "présumé coupable" l'aime-t-il?
Etc...Etc...
Retenons ce mot prêté à Talleyrand qu'il faut se méfier du premier mouvement car c'est le plus généreux.
Et dans cette affaire, le système dans lequel nos deux protagonistes évoluent refoule toute générosité.
Il s'agira pour lui de payer pour ses frasques. Pour elle, de laver son honneur dans une "juste " réparation.
Et pour nous de continuer à compter les points d'un monde où payer demeure désormais la seul façon de contractualiser nos relations.