Donc si l'on présume les conséquences de la rencontre entre l'animateur d'une célèbre émission sur la voix des Bouygues (TF1) et leur serviteur Sarkosy, il aurait été question que le deuxième propose un poste à l'O.N.U. au premier. Poste au combien interressant pour tout ceux qui militent activement pour une écologie institutionnelle, riche, autant que pour leur égo bien dimensionné. Cette relation ainsi que ce qui en résulte semble émouvoir quelques purs esprits. En effet , Nicolas H. serait un traitre à la cause "verte" pendant que Nicolas S. ci devant Président de la République Francaise se montrera d'une redoutable habilité tactique en emmelant le celèbre animateur dans ses filet comme il l'aurait dejà fait avec Besson, Rocard, Lang et tant d'autres.
En fait, et c'est l'angle de mon petit billet, est que ces belles personnes poursuivent des buts similaires, parfois concurrents mais jamais adverses.
Unis par un même employeur, nos deux personnages poursuivent un but commun.
Celui de durer dans leur niche, où les avantages financiers se les disputent aux annexes honneurs.
But communs où nous pouvons dire que, pour un certain nombre ( c'est à dire pas tous mais dans les proportions que l'histoire appréciera!) les écologistes politiques francais vont peu à peu suivre le glorieux exemple de leurs corréligionnaires d'outre Rhin.
Hambourg, "capitale européenne de l'environnement 2011" a vu les Verts codiriger la ville de 1997 à 2001 avec le S.P.D. (Socialistes) et de 2008 à 2010 avec le C.D.U. (Démocrates Chrétiens). Et cette codirection a permis l'émergence d'une classe (qui devait toutefois préexister ) de personnages recherchant un confort maximum tout en se parant des vertus du "greenwashing". Pour ce faire la politique sociale est mis de coté et les ténors ecolos- les Golden Grünen-sympas vont pantoufler dans des entreprises aux revenus confortables. (Référence; le Monde Diplomatique d'Aout, p.20 ).
Evidemment le petit fils de Monsieur Hulot, n'est pas un "vert" encarté et, en bon commercant, ses convictions se mesurent à l'aune du C.A. des produits dérivés de ses entreprises. Rien de plus normal. En aucun cas le traiter de traitre ne fait avancer la cause écologiste hormis de faire croire que la morale puisse faire tomber la pluie dans la corne de l'Afrique. En ce qui concerne l'autre Nicolas, il peut compter sur le fait que nombre de Verts pourront voter pour lui car après que les riches appellent à se faire taxer (un tout petit peu, quand même) ils monteront aux créneaux de leurs forterresses pour rappeller qu'ils oeuvrent depuis si longtemps, si lontemps pour la cause du developpement durable et de la protection des lépidoptères dans les Basses Alpes! Dans le même temps vu le nombres de jeunes gens en costumes trois pièces qui hantent les journées d'été des Verts depuis des années, se serait bien le diable qu'ils ne retrouvent pas leurs billes comme leurs confrères allemands.
Seul demeurent dans nos campagnes, dans certains quartiers, quelques irréductibles qui essaient de pratiquer une oeuvre discrete d'écologiste au quotidien qui peut nous rassurer. Ce qui peut nous rassurer, en plus, demeure que tant que les figures du pouvoir ne sont pas mise à plat , tant que les articulations entre les pulsions (légitimes) de reconnaissance et l'ambition démesurée et prédatrice d'une majorité d'élus, tant que des organisations plus démocratiques de nos instances exécutives n'ont pas été travaillée, il y aura toujours de petits poissons qui ferons tout pour devenir gros et de bonnes âmes pour clamer que c'est un scandale, une honte.
Et dans la campagne électorale vont éclore les milles fleurs des ambitions démesurées, les clameurs des buveurs de Moraline et l'indifférence du gros du troupeau.