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Billet de blog 3 avril 2012

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Mélenchon confirme son envol

JL Mélenchon lors de la défense des retraites, 2010 - © RazakLe thermomètre ne redescend pas. Sondages après sondages, et le denier ipsos le confirme, Jean-Luc Mélenchon s’envole.

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JL Mélenchon lors de la défense des retraites, 2010 - © Razak

Le thermomètre ne redescend pas. Sondages après sondages, et le denier ipsos le confirme, Jean-Luc Mélenchon s’envole. Et s’installe,  si ce n’est comme une solution, au moins comme le faiseur de roi socialiste dont il faudra ternir compte dans les années à venir pour gouverner ce pays.

Un élan qui s’explique facilement : il est aujourd’hui le seul animateur de la campagne et cela va bien au delà de la surprise classique du 3ème homme ou du petit poucet en finale de la coupe de France de football.

Un discours libéré des contraintes imposées par la gauche de gouvernement, un esprit combatif et des troupes créatives, encouragées par cet élan inespéré, la force va à la force et on ne voit pas pourquoi Melenchon s’arrêterait en si bon chemin.

Il navigue aujourd’hui à 15% mais on peut parier qu’il va encore monter un peu pour s’installer sur les niveaux de Bayrou en 2007.

Mais tout cela reste une bonne nouvelle pour François Hollande.

D’abord parce que Mélenchon n’est pas Besancenot. Nous ne sommes pas dans le registre des frères ennemis, ou des adversaires. Non, la gauche défendue par Mélenchon est la gauche du non, de la justice sociale, mais elle est bien moins radicale que ne peut l’être la LCR ou même le parti communiste à ses heures les plus belles.

Ensuite parce que cette élan Mélenchon gonfle également la voile de toute la gauche.

Grâce à ce souffle de campagne,  le total gauche au soir du 22 avril pourrait dépasser 45%, ce qui est tout à fait exceptionnel dans une présidentielle. Avec un tel élan, comment peut-on imaginer que François Hollande ne passe pas la ligne d’arrivée très largement en tête face à un candidat UMP qui aura sauvé l’honneur avec une bonne première manche mais ne peut, les sondages le démontrent chaque jour, changer l’histoire de son propre échec entre les deux tours.

Sarkozy avait parie sur un Bayrou fort il n’en sera rien.

Hollande avait parié sur un Mélenchon  en dessous de 10, il n en sera rien. Pour le premier, c’est une mauvaise nouvelle tant Il manque de réserve de voix. Pour le second c’est une bonne nouvelle tant Jean-Luc Mélenchon est un allié, tourné vers un seul et même objectif : expulser Nicolas Sarkozy le 6 mai prochain.

http://zeredac.com/2012/04/03/melenchon-confirme-son-envol/

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