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Billet de blog 16 septembre 2011

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Quel sera l'avis de ces presque 5 millions de Français qui ont suivi ce premier débat de la primaire ? Si il s'agit de faire comme la presse et les médias ce matin, c'est-à-dire un hit parade avec mon premier et mon dernier, c'est effectivement à la portée de tout le monde mais s'il s'agit de développer à partir des propositions qui ont été mises sur la table, là ça semble ne plus intéresser grand monde sur les médias.

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Quel sera l'avis de ces presque 5 millions de Français qui ont suivi ce premier débat de la primaire ? Si il s'agit de faire comme la presse et les médias ce matin, c'est-à-dire un hit parade avec mon premier et mon dernier, c'est effectivement à la portée de tout le monde mais s'il s'agit de développer à partir des propositions qui ont été mises sur la table, là ça semble ne plus intéresser grand monde sur les médias.

Pourtant il y a bien deux propositions qui ce sont affrontées hier au soir, la première, celle de Montebourg et Royal qui ont décidé qu'il fallait reprendre la main sur la finance et celle des 4 autres qui veulent améliorer sans changer le rapport de force.

Bien sur si l'on pense qu'il est possible sans brusquer le système de réorienter le capitalisme actuel vers plus de justice et d'intelligence économique votons pour Hollande, Aubry, Valls et Baylet.Le plus difficile est certainement de convaincre une majorité de Français qu'il est possible de faire obéir les banques, c'est évidemment compliqué vu qu'aujourd'hui nous sommes soumis à notre banquier, que l'on soit petit entrepreneur ou simple smicard, nous devons baisser la tête pour obtenir de quoi finir le mois.

Comprendre pourquoi notre banquier est si dur avec nous c'est comprendre que nos banques aujourd'hui ne font plus leur métier et que pour satisfaire leurs actionnaires c'est sur nous qu'elles font peser ce désordre et nous le font payer de plus en plus cher.La proposition de séparer l'activité normale de la banque, c'est-à-dire de gérer nos dépôts de salaires, retraites et autres revenus de leur activité à risque, c'est-à-dire aujourd'hui ce que l'on appelle à juste titre l'économie casino est la réforme indispensable pour sortir de cette impasse ainsi que de la violence qui nous est faite. La banque régionale d'investissement sera l'outil le plus intelligent que l'on ait pu créer depuis des années.

Mais encore faut il être ferme et ne pas céder un pouce de terrain à tous ceux qui se satisfont, parcequ'ils en profitent aujourd'hui, du système économique en place. Donc ne pas avoir peur de voter pour les seuls qui nous font cette promesse que demain les banques obéiront.Dans l'état actuel de la société attendre une révolution c'est d'abord attendre que l'on se prenne une catastrophe sur la gueule, personnellement je n'ai ni le temps ni l'envie d'attendre ça, je préfère agir tout de suite et pour moi ça commence en 2012.

Regardez par exemple le résultat d'hier au soir, la déception de la droite et de ses relais médiatiques devant l'ampleur de l'audience et la bonne tenue de ce débat, il y a une attente, maintenant c'est clair, d'un changement et pas d'une continuité en 2012.

Mais ce changement doit être profond et pas en surface sinon ils reviendront avec les mêmes idées et les mêmes projet, laisser la minorité possédante se gaver sans regarder plus loin.

Pour l'instant c'est la gauche qui a gagnée hier au soir, le 9 octobre c'est le courage à gauche qui doit gagner.

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