18 Juillet 2008 Par jean marie padovani En début d’après-midi, Canal a diffusé un film de Ridley Scott que de nombreux critiques avaient descendu lors de sa sortie en salle. Son titre: Une grande année, l’histoire d’un courtier de la city qui hérite d’un oncle une propriété viticole du Lubéron. Je me souviens que la critique portait sur la vision « caricaturale » qu’avait le réalisateur de la France.En même temps sur la caricature des courtiers de la city (mais était ce vraiment une caricature ?) pas un mot à ce qui me semble. Alors j’ai regardé ce film que j’ai beaucoup aimé et j’ai eu cette révélation.La caricature dénoncée n’est autre que notre mode de vie et les clichés utilisés dans le film nous avons mis des siècles à les imposer au monde.Aujourd’hui quelques anglos saxons un peu plus éclairés que la moyenne les saluent comme un acte de résistance et quelque chose qui mérite que l’on s’y attache le plus longtemps possible.Ridley Scott ne fais rien d’autres avec ce film que nous encourager à continuer ou à découvrir le plaisir qu’il y a à vivre nos clichés.Ce film à du charme et nous aime comme nous sommes et lorsque la propriétaire du restau de la place du village dit à notre héros Anglais qui veut jouer les serveurs en terrasse « ici, la règle c’est que le client à toujours tort » il illustre notre vision du service par un dialogue avec deux touristes Américains qui veulent transformer la carte qui leur est proposée en menus Weight Watchers, normal qu’on leur indique qu’ils se sont trompés d’adresse, j’en aurait fait autant.Ma révélation fut celle ci, depuis pas mal d’années maintenant les critiques de cinéma ne supportent plus les clichés véhiculés par le cinéma anglo saxons sur nous sous prétexte que cela développerait une image négative de la France.Bizarrement ces clichés sont pourtant représentatifs de notre culture et de nos modes de vies et dans le film de Ridley Scott à aucun moment je me suis sentis étranger à ce qui était montrés et encore moins honteux, alors c’est quoi qui les dérange…Ah, ça fait pas moderne, ça doit être ça, je les soupçonne ces cons de planquer du coca dans leur frigo alors que moi je n’ai aucune hésitation à aller en acheter chez mon épicier en même temps qu’une bouteille d’e prove rouge.Le coca c’est très bon pour mes boulons rouillés ou lorsque je n’ai pas de café, ce qui peut arriver.Avec leurs conneries ils finissent par voir du Pétainisme chez Amélie Poulain et terminent fascinés par Sarko l’Américain.Heureusement j’ai appris à me méfier de leur avis et je n’ai pas regretté d’avoir tiré les rideaux sur ce bel après midi ensoleillé pour me laisser aller dans mon canapé à goûter ce film bien agréable à regarder.
Billet de blog 18 juillet 2008
Une grande année et une révélation
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