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Billet de blog 26 novembre 2008

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Le foot est il crédible dans le discours politique?

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Que voulez vous, chaque un puise dans les références qu’il a et ce mâtin en écoutant d’une oreille distraite la radio je me suis souvenu de mes dimanches matin d’adolescence quand je rentrais d’un match de foot perdu à la dernière minute.

Bien qu’habitant à Aix en Provence je m’étais inscrit dans le club de foot du village d’Eguilles, situé à une bonne trentaine de kms.

Une histoire d’amitiés et de bande de collège.

La voiture du dévoué dirigeant passée me prendre au point de rendez vous et nous partions, serrés comme des sardines souvent pour la banlieue Marseillaise rencontrer des équipes déjà adossées au grand club de la cité Phocéenne et bien structurées et avec des moyens que nous n’avions pas.

Alors, parfois nous prenions un carton mais ce n’était pas ce qui nous faisait le plus mal, non, nous étions quand même un peu conscients de nos faiblesses.

Ce que nous avions du mal à digérer et qui occupé nos conversations de la semaine qui allait suivre et qui parfois faisait que nous nous retrouvions avec un copain, viré de la classe « pour aller continuer nos conversations dans le couloir » c’était le match que nous considérions comme volé avec la complicité de l’arbitre.

Dans la voiture du retour nous entendions nos dirigeants nous dire avec un peu de lassitude dans la voix « que voulez vous, nous sommes en fin de saison et ils avaient besoin de points pour faire monter leur équipe, on ne pouvait pas lutter mais ça ne fait rien, vous avez été les meilleurs aujourd’hui ».

Nous, nous n’entendions que la première partie du discours, ils n’étaient pas plus forts que nous dans le match mais ils étaient plus forts devant l’arbitre.

Alors, aujourd’hui avec mon équipe de désirs d’avenir j’ai l’impression que nous sommes dans le même état d’esprit, l’arbitre était avec eux mais nous avons été les meilleurs.

Ce qui change avec le foot c’est que nous avons perdu le match mais nous avons marqué plein de points.

Nous sommes passés d’une association de sympathisants à un courant de militants, nous avons des élus, des secrétaires de section, des premiers fédéraux, une équipe bien identifiée maintenant et dont la voix portera la notre à chaque une de leurs interventions et un leader devenu incontournable.

Enfin, parce que la politique c’est être dans l’action, déjà nos premiers projets arrivent et ils sont mobilisateurs.

C’est peut être pour ça que hier au soir j’ai regardé le match de Lyon l’esprit libre et qu’ils ont gagné avec la manière, eux.

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